Azeroth Adventurers' Chronicles
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 Chapitre 42 : Le choix de Leindhe

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Laedera
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Laedera


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MessageSujet: Chapitre 42 : Le choix de Leindhe   Chapitre 42 : Le choix de Leindhe EmptyMer 11 Nov - 12:06

[Pdv E] Ça, ce n’était pas prévu du tout. Si grâce à cet énième retournement de situation nous nous évitions l’embarras de devoir expliquer à Lindhe qu’on lui avait menti au sujet de la présence de sa fille, en revanche une telle situation d’otages était très gênante. Comment laisser Zendaren partir avec Sanglune, même si Lindhe et surtout Lillenta ne voudraient pas laisser Leindhe se faire tuer par la worgen ?
Je cherchai à trouver un moyen pour récupérer la jeune fille sans la blesser, mais ça allait être dur de s’assurer qu’elle ne soit pas tirée des griffes de Sanglune sans recevoir une seule égratignure. En bon Chevalier de la mort, sa posture était pensée pour que ni moi ni mes camarades ne puissions attirer vers nous Leindhe. Elle s’était de plus mise dos à un mur pour prévenir toute attaque furtive par derrière.
- Qu’est-ce qui nous garantis que tu la relâcheras en vie si on libère ton chef, worgen ? lança Lindhe avec un ton courroucé impressionnant.
- Mon honneur, tout simplement.
- Venant de la part de quelqu’un qui attaque des gens dans le dos ? répliqua Genshan, sceptique.
- Oh, même quelqu’un qui attaque dans le dos peut être très honorable, dit Iriveni en haussant les épaules nonchalamment.
Mauvais, très mauvais. On ne pouvait pas relâcher Zendaren, surtout pas après ce qu’il avait fait. Il allait recommencer sitôt qu’il serait libre, tout le monde ici en était forcément conscient. Ils avaient bien choisi leur otage pour le coup, parce que les deux femmes qui tenaient à Leindhe ici ne la laisseraient pas se faire exécuter.
Zendaren, de son côté, n’avait cependant pas non plus l’air très réjoui de cette situation. Il avait l’air blasé en regardant Sanglune, qui n’en avait rien à faire cependant - ces deux-là avaient décidément une relation très particulière. Même si Leindhe devait être ici à cause de lui, qui avait certainement prévu que l’on appelle Lindhe en renfort, il n’avait pas vraiment enchanté par l’idée que la jeune fille soit en danger de mort afin qu’il puisse être sauvé.
- Si je dois relâcher Zendaren et les Vengeurs..., dit alors Lindhe.
Je me tendis, attendant sa décision. Sanglune tenait bon, rapprochant même un peu plus la lame contre le cou de Leindhe qui gémit très audiblement, afin de bien mettre la pression. Finalement, la démoniste pointa magistralement du doigt la masse de prisonniers des Vengeurs.
- Zendaren et les soldats de base pourront partir, lorsque les têtes des chefs de ce groupe rouleront par terre afin de servir d’exemple. Et les orcs devront répondre de leur trahison auprès de leur peuple.
Est-ce qu’elle pensait vraiment que ça allait avoir un impact sur Zendaren, que la vue de ses collaborateurs exécutés lui ferait changer ses idées et son attitude agressive ? Peut-être, malgré tout, vu qu’il avait voulu la libération des Vengeurs en échange de sa captivité absolue et consentie.
Néanmoins, des cris de protestation se firent entendre dans les rangs adverses. Ils étaient plus forts de la part des rares ogres en vie et de quelques humains. Les orcs avaient semblé résignés avec fureur à leur sort depuis le début, eux, mais si on leur en donnait la possibilité, ils se révolteraient volontiers.

[Pdv M] Je ne bronchai pas ; je comprenais parfaitement la réaction de la démoniste. Lindhe était une Réprouvée on ne peut plus fidèle à sa race – du moins j’en étais convaincue avant d’entendre parler de Leindhe… et qu’Elvyr me dise à demi-mot qu’elle avait voulu m’en éloigner. Elle n’allait peut-être pas exiger un bain de sang, mais la mort des chefs était compréhensible, tant dans une optique de vengeance que de froide logique. Aussi haussai-je les sourcils quand Luntra s’avança avec l’intention manifeste de parler.
La chamane avait moins souffert de ce combat que de celui contre Ymeron, malgré le nouveau handicap qu’elle avait. Sa jambe touchée était un peu raide et entourée d’un fin film d’eau guérisseuse, qui semblait à présent la soutenir en permanence. Elle écarta deux tresses fines de ses épaules et se mit face à Lindhe.
-Démoniste, en tant qu’orque de la Horde, je refuse de soutenir votre décision. Si ces orcs méritent de payer pour leur trahison, ils rendront bien des comptes, mais à notre façon.
-Que proposez-vous ? lâcha à voix basse la Réprouvée, un peu lasse.
Luntra pivota directement vers les orcs, et sa voix claqua, clairement audible.
-Vous soutiendrez la révolte qui gronde contre Garrosh.
Le silence qui s’ensuivit fut rompu par un petit sifflement de Lanval, dont la fourrure était poisseuse de sang à plusieurs endroits. Ce que sous-entendait la chamane promettait des temps bien sombres, et elle n’était pas du genre à parler à la légère de ce que j’avais vu. Un des chefs orcs releva néanmoins vivement la tête, et son regard brilla avec davantage de force ; peut-être un peu de gratitude, ou de férocité, je ne savais pas. Mais cette volonté de mourir en combat et non après en tant que prisonnier me serra la gorge. A cet instant, je me sentis fière de pouvoir être affiliée à la Horde.
De l’autre côté, Leindhe gronda de rage et amassa entre ses mains des énergies tourbillonnantes que je ne connaissais pas, qui allèrent s’enrouler autour du cou de la worgen qui la tenait.

[Pdv E] Je reportai mon attention vers Sanglune et Leindhe lorsque celle-ci cria, après que la worgen l’ait forcée à interrompre un sort d’ombre. Voyant que nous ne pourrions pas faire avancer les choses à moins que les conditions énoncées ne soient remplies, je me préparai à devoir exécuter les chefs des Vengeurs... La Matriarche me devança cependant, se relevant dignement au milieu de ses soldats en s’approchant pour recevoir le coup fatal. Désarmée, elle ne pouvait pas préparer de mauvais tour.
J’étais quelque peu surpris de la voir décidée à se sacrifier aussi facilement, après tous ses efforts pour s’opposer aux réprouvés et reconquérir son foyer, tel qu’elle l’avait revendiqué. Puis je compris alors qu’elle avait agi dans ce but parce qu’elle n’avait rien à perdre si jamais elle devait mourir. Ses yeux reflétaient une résignation profondément ancrée dans son esprit : elle n’avait rien à perdre, du début à la fin. Lorsqu’elle retira son armure de torse pour se retrouver en tunique, je sentis que j’avais vu juste.
- Quitte à mourir pour sauver la vie de mes hommes, autant le faire en dignité, dit-elle.
- Ma Dame ! s’exclama l’un de ses soldats. Mais que va-t-il advenir de votre... ?
- Non, silence ! l’interrompit-elle sèchement. Tu sais très bien pourquoi je ne peux plus le revoir en face maintenant.
Ce morceau de conversation m’intrigua fortement. Avait-elle un parent en vie avec qui elle était brouillée, celui-ci pourrait-il devenir une menace dans le futur et tenter de la venger ? Néanmoins, Sanglune me pressa d’en finir avec la Matriarche.
- Quel esprit de camaraderie ! grogna l’orc qui menait les renégats, maintenant en train d’être menotté avec ses compagnons par Reg’jin.
- Zendaren était votre allié, répliqua la worgen sans fléchir. Quant à moi, mon travail est de le protéger contre ses ennemis, qu’importe les sacrifices à faire.
Mordaelan fit un commentaire amusé sur cette déclaration, avant que Viulia ne lui fasse signe de se taire pour éviter qu’il n’énerve trop la worgen. Décidé à ne plus faire trainer les choses, je me préparai à frapper, alors que la paladin en face de moi attendait son sort en essayant de rester brave, bien que je la voyais déjà commencer à trembler à l’idée que sa mort était proche.
- Je ne vous en veux pas Zendaren, dit-elle finalement. Merci de m’avoir donné une dernière cause qui valait la peine de me battre dans ce monde, avant d’aller retrouver mon mari.
Comprenant qu’il était temps, j’abattis mon épée. En un coup, son corps se brisa et son âme s’échappa de son enveloppe vers une nouvelle destination. Je la laissai tomber inerte au sol, prêt à passer aux suivants... les ogres. Ceux-ci ne semblaient pas du tout décidés à se laisser exécuter aussi facilement, comme on aurait pu s’y attendre.
- Vous, minuscules imbéciles ! gronda le chaman qui leur servait de chef. Il est hors de question qu’on se laisse tuer sans rien faire comme ces humains fragiles ! Nos terres, on se bat trop durement pour en avoir, alors pas question de vous laisser nous les voler !
J’esquivai juste à temps un pic de roche qui alla surgir en-dessous de moi, et me préparai à combattre les ogres qui chargeaient dans le tas, percutant tout ce qui n’était pas des leurs, nous et leurs anciens alliés Vengeurs compris. Dans la confusion, ceux-ci se mirent à détaler, ou alors ils se montrèrent assez téméraires pour essayer de se venger au prix d’un effort désespéré. Toute cette futilité me fatigua grandement, alors que je massacrais ceux qui essayaient de m’affronter.

[Pdv M] Je me laissai tomber au sol dans une longue roulade pour me mettre hors de portée des deux ogres les plus proches et me fondis dans les ombres immédiatement. Trois Vengeurs avaient réussi à se libérer sur ma gauche ; je portai un coup sur la nuque du premier en frappant le second au flanc. Le premier s’effondra, le second vacilla, ce qui me suffit pour le mettre également au tapis en deux coups de pied rapides. Mais aussi rapide que je tente de l’être, cela ne suffit pas à ce que je m’en tire parfaitement indemne ; j’esquivai de mon mieux une attaque du troisième, mais mon épaule fut exposée un instant. Un trait magique fonça dessus et je retins un cri de douleur de justesse ; une hache vola dans le buste de l’homme, et je remerciai Reg d’un signe de tête avant de courir pour tenter de retenir un ogre qui lui fonçait dessus. La fatigue et les blessures amoindrissaient mes réflexes, mais je fus capable de trancher les tendons quand même, et l’ogre apprit dans la douleur que marcher sans les chevilles était plus difficile. Un des démons de Mordaelan vint se charger de l’achever, alors que devant moi Lanval protégeait les arrières de sa petite amie. Je serrai les mâchoires. Il était puissant sous sa forme de loup, certes, mais pas invulnérable, et trop d’ennemis se concentraient sur lui. Une de ses lames lui fut arrachée et employée pour être lancée droit sur Elvyr, qui fut protégé de justesse par Genshan. Lanval gronda ; il planta sa seconde lame dans le ventre d’un ogre vindicatif, se prit un coup dans l’abdomen. Il passa à un style de combat bien plus sauvage, et je craignis un instant que la forme de loup, dont j’ignorais l’origine exacte, ne puisse en quelque sorte lui faire perdre le contrôle. Je n’eus toutefois pas le loisir de m’interroger sur la nature des worgen, et me repliai dans les ombres pour soutenir mes camarades en assommant deux lanceurs de sorts qui tourmentaient nos défenseurs.
Le chaman ogre me repéra finalement ; un pic de roche se dressa juste devant moi et un vent violent me plaqua devant. Suffocante, j’évitai un coup brutal.
-Luntra ! criai-je.
Par chance, l’orque n’était pas loin. Elle semblait… tisser de l’eau entre ses doigts, mais pour une fois, je n’avais pas besoin de ses soins ; elle comprit rapidement le problème et grogna. Une sorte de mur liquide fit brusquement barrage entre l’ogre et moi, me donnant du répit ; je laissai les éléments libres de choisir à qui ils allaient apporter leur aide et filai. Je faillis lancer l’arme de Lillenta contre son propre familier quand celui-ci me surprit à bondir pour soutenir Tylna, et revins près d’Elvyr ; le Chevalier de la Mort avait le visage fermé, l’air las sans que cela ne perturbe sa concentration. Il me protégea sans dire un mot une minute, et je lui en fus reconnaissante ; mes jambes tremblaient.

[Pdv E] Je regardai un moment tous les cadavres d’ogres et d’humains trop téméraires qui avaient couru vers leur mort au lieu de profiter de l’occasion qu’on leur avait offerte de survivre plus longtemps. Vraiment, ça avait été un bien grand massacre, tout ça pour défendre notre existence de non-mort dans Azeroth. L’heure n’était néanmoins pas à l'apitoiement, nous avions un marché à conclure.
L’air relativement satisfaite, Lindhe se contenta de hocher la tête, et mes camarades Chevaliers laissèrent Zendaren avancer, le poussant vers Sanglune qui ne fléchit pas un moment, tant que son partenaire serait encore trop proche de nous. Le mort-vivant n’avait pas l’air fier de marcher au milieu de toutes les carcasses de ses anciens alliés ; en fait, depuis qu’il avait été tué par le Vortex puis réanimé, il avait l’air d’avoir subi un choc. Peut-être qu’il allait mieux comprendre pourquoi nous autres morts-vivants persistions, peu importe combien de vivants iront agiter les torches et les fourches avec l’intention de nous exterminer.
Quand le prêtre fut à côté de Sanglune, il lui murmura quelque chose, trop bas pour que nous puissions l’entendre. La worgen, elle, répondit sans se soucier de si nous écoutions ou pas :
- Elle choisira d’elle-même maintenant. J’ai fait le nécessaire pour te sauver, un point c’est tout.
Sur ces mots, elle relâcha sa prise sur Leindhe, qui courut quelques mètres plus loin pour se mettre en sécurité, frémissante. Je ne savais pas vraiment si c’était normal pour elle à ce moment-là, mais elle s’arrêta à mi-chemin entre nos deux groupes, se retourna vers Zendaren.
- Mais... ! Vous ! Vous aviez dit que vous m’enseigneriez votre savoir !

[Pdv M] Je sentis mes yeux s’écarquiller et passai mes doigts dans les mèches noires qui collaient à mon front. Un silence de quelques secondes s’établit. Leindhe était bien droite sur ses jambes, à moitié sur la défensive, une main sur les hanches, son regard bleu-vert fixé sur le mort-vivant. Les autres s’entre-regardaient, interdits. Pour la première fois, je vis Lillenta et Lindhe échanger un regard où ne se lisait aucune animosité pour l’autre. Mon ancien mentor crispa les mains ; je voyais l’articulation des os trembler.
-Ma proposition tient toujours, en dépit de ce qui est arrivé, articula calmement Zendaren. Si tu acceptes de devenir mon élève, il en sera ainsi et en tant que professeur je veillerai à ta sécurité... et ma partenaire y sera également bien obligée, cette fois-ci.
Sanglune haussa légèrement les épaules, pas l’air repentante pour deux sous malgré le ton un peu insistant de son camarade.
-Leindhe ? émit la voix basse et pleine de pression de Lillenta.
La jeune fille tourna la tête le temps de répondre à la Chasseresse. Elle eut une mimique suppliante l’espace d’une seconde.
-Je crois… que c’est un bon choix, Lil. Un que j’ai la liberté de faire.
Je ne compris pas bien le sous-entendu ; mais si elle était la fille de Lindhe… peut-être avait-elle connu des épreuves. Et puis, cette expression farouche qui était la mienne… Je pouvais comprendre ce qu’elle ressentait.
-Si tu es sûre de toi… Sois prudente, finit par dire l’elfe de la nuit qui semblait être très tendue.
Lindhe ne se tourna pas vers sa fille mais vers Zendaren, comme si s’adresser à elle était quelque chose de tabou.
-Si vous imaginez que vous allez pouvoir l’utiliser…
-NON ! lança la voix claire de la Prêtresse d’Ombre. Je vais enfin progresser sur le chemin de mon choix, en sécurité, et si ça ne te va pas, il fallait y penser avant !
Sa voix se brisa sur les derniers mots. Je déglutis. Leindhe avait une chance que je n’avais pas : jamais je ne pourrais ainsi faire face à ceux qui me hantaient et leur dire ce qui me dévorait. Plus jamais.
-Leindhe, je n’ai pas… murmura la démoniste. Ne te mets pas ainsi en danger. Je t’en supplie.
Sa fille leva les yeux au ciel et marcha d’un pas décidé vers Zendaren. Je crus discerner une lueur d’ironie dans les yeux de celui-ci avant qu’il ne s’écarte courtoisement d’un petit pas pour la laisser prendre place à côté de lui.
-Mais c’est qu’elle fait sa crise d’adolescence, ricana Mordaelan.
Je soupirai en le regardant, mais il répliqua d’un simple clin d’œil.
-Ça demande trop d’énergie de rester fâchée contre lui, grommelai-je.
Elvyr opina, l’air assez placide pour sa part. Je me sentis un peu mal en voyant Lindhe si écartée de l’image froide et calme qu’elle arborait d’ordinaire.

[Pdv E] Nous arrivions donc à un dénouement pour le moins inattendu, et je savais que si au début de cette affaire j’avais appris comment cette longue traque allait s’achever, je me serais mis en colère et aurais refusé de laisser ça passer. Étrangement, ça me semblait acceptable à présent.
Zendaren était un homme de valeur, en dépit de ses idées fanatiques, et depuis sa réanimation il avait l’air d’avoir changé ; nous avions tous subi une transformation quelque part lors de ce processus. Je me souvenais très bien d’Ardyel, de ce changement monumental qu’elle avait connu après cette expérience dans la mort qu’elle avait eue, c’était exactement pareil ici. Qu’il s’occupe de prendre en charge Leindhe me semblait juste. La fille de Lindhe avait besoin d’un mentor, et le mort-vivant me paraissait être la personne qui lui fallait maintenant. De toutes façons, c’était son choix et elle nous avait bien fait comprendre que personne ne lui ferait changer d’avis.
Sanglune invoqua son destrier de la mort, qu’elle confia à son partenaire et sa nouvelle élève, avant de se mettre sur quatre pattes pour courir (sans oublier de continuer à nous fixer afin de s’assurer que nous n’allions rien tenter). Le prêtre et Leindhe installés sur le même cheval regardèrent également derrière eux. Zendaren sembla m’adresser un signe bref, un hochement de tête, puis il prit les rênes et fit détaler la monture, suivi par Sanglune.
- Vous croyez qu’il va retourner à l’assaut ? demanda Genshan.
- Pas tout de suite, dans le pire des cas.
Maintenant que tous les objectifs avaient été remplis, il allait être temps de se séparer pour la plupart d’entre nous. Le Culte avait été éradiqué, la Horde et ses alliés défendue pour quelques-uns, et un groupe de guérilla de Lordaeron repoussé. Je songeai que j’allai devoir faire un rapport à Mograine, mais ensuite... aucune idée.
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