Nom : Naari
Prénom : Reveli
Race : draeneï
Age : Jeune adulte
Classe et spécialisations : Chevalier de la Mort spécialisation Givre
Description physique : Reveli est petite pour une draeneï, ce qui n’empêche pas qu’on la considère souvent comme jolie. Elle est mince et élancée. Elle a des cheveux blonds comme les blés.
Famille : Reveli a toujours ses parents et est fiancée.
Histoire personnelle : Reveli a toujours été très enjouée, curieuse, heureuse de vivre. C’est ce tempérament insouciant et heureux qui lui a permis de surmonter le traumatisme de la chute de l’Exodar, auquel beaucoup de draeneï ne survécurent malheureusement pas. Ses parents et elle en ressortirent toutefois vivants. Ingénieurs de formation, ils décidèrent de partir visiter Azeroth dans le but d’y récolter des matériaux pour reconstruire leur vaisseau avec l’aide de l’Alliance. Bien que leur fille soit encore jeune, elle partit avec eux.
Ils parvinrent dans les Royaumes de l’Est et y voyagèrent. Un jour qu’ils s’étaient arrêtés dans une auberge, Reveli rencontra Hadrian. Ce jeune homme issu d’une famille noble, qui l’avait quittée, tomba rapidement sous le charme de la jeune draeneï, fait très étrange pour les parents de cette dernière. Reveli demanda alors à ses parents un mois, jour pour jour, où elle serait libre de rester avec Hadrian. Reveli et Hadrian restèrent finalement ensemble des mois et des mois, voyageant régulièrement. Ils se complétaient d’une façon trop évidente pour que les parents de Reveli arrachent leur fille au bonheur qu’elle paraissait avoir trouvé, même si les draeneï se méfiaient quelque peu.
Un jour, la nouvelle de l’avancée du Fléau leur parvint. Reveli avait une formation de Redresseuse de Torts et l’intention de s’en servir. Elle savait que les croisades contre cette menace avaient besoin de bras et sa volonté d’aider fut assez forte pour qu’elle finisse par s’engager alors qu’elle venait de se fiancer. Elle pensait rentrer au bout de quelques mois retrouver sa famille et les rassurer. Elle mourut, comme tant d’autres, au combat. La nuit qui suivit son décès, des nécromanciens la ressuscitèrent pour qu’elle serve le Roi-Liche. Reveli n’ayant pas été une combattante hors pair, l’on s’attendait à ce qu’elle finisse rapidement par mourir définitivement dès les premières épreuves. Mais Reveli devint un Chevalier de la Mort talentueux. Elle se lia rapidement avec ses compagnons. Son tempérament enjoué avait survécu à sa transformation et elle devint très vite celle qui encourageait, remotivait, soutenait ses camarades. Mais un nouveau trait de caractère, inhérent à sa nouvelle condition, fit surface : des crises de rage et de faim, au cours desquelles elle ressent le besoin de tuer. Elle maîtrise néanmoins ce nouvel aspect de sa personnalité mieux que d’autres.
Sensitive, elle ressentit la première parmi ses amis le contrôle qu’exerçait sur eux le Roi-Liche. Lorsque ceux-ci finirent par percevoir également la poigne froide qui maintenait leurs âmes en servitude, elle les rassura, les soutint. Mais la perte de contrôle du Roi-Liche sur ses troupes continua de s’aggraver et un jour, lors d’une bataille, le groupe de Reveli et elle-même subirent un brusque contrecoup et récupèrent leur libre-arbitre. Ils partirent rapidement pour Hurlevent. La majorité en repartit le plus vite possible pour se joindre aux armées combattant le Roi-Liche.
Reveli, elle, se rendit rapidement compte qu’elle était amnésique. Elle avait très peu de souvenirs de sa vie précédant sa transformation. Un souvenir la hante depuis des semaines avant sa libération, la vision de deux yeux bleu sombre qui la fixent. Incapable de se remémorer à quel homme appartient ce regard, elle décida plutôt que de partir se battre (bien qu’excellente, elle ne s’y résout que s’il n’y a pas d’autre choix) de chercher à reconstituer ses souvenirs et de retrouver son passé. Une fois qu’elle aura atteint cet objectif, sans doute cherchera-t-elle à en finir avec la demi-vie qu’il lui reste. Reveli n’envisage pas de survivre très longtemps à ce qu’elle a fait, malgré son attachement à ses compagnons.
