Azeroth Adventurers' Chronicles
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 Chapitre 33 : Démantèlement final

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AuteurMessage
Lil
Admin
Lil


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Feuille de personnage
Race: Kaldorei
Classe: Prêtresse de la Lune
Occupations: Défendre, soigner

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MessageSujet: Chapitre 33 : Démantèlement final   Chapitre 33 : Démantèlement final EmptyMer 9 Sep - 18:35

[Pdv M] Je n’avais pas attendu la fin du discours, certainement brillant, du mort-vivant ; je m’étais de nouveau fondue dans les ombres et m’étais éloignée des autres, observant silencieusement. Je priais pour que la préparation ait été efficace, histoire de ne pas avoir à nous battre des heures encore contre Ymeron… et de risquer des vies.
Je me rapprochai de la porte, jetant un œil dans le couloir. Lanval, avec une souplesse admirable, esquivait un maléfice et égorgeait par-derrière un homme qui attaquait Naëlis, au corps à corps.
-Wyrm dégénéré, s’énerva-t-elle en contemplant le cadavre.
L’arcaniste fit volte-face pour amasser de nouveau des énergies magiques entre ses mains. Lanval ne traîna pas et disparut dans les ombres, la laissant créer rapidement quelques illusions qui déconcertèrent les nouveaux arrivants, des cultistes, accompagnés de Darkena. Je retins un sourire. La traqueuse, dans leur dos, arma tranquillement son arc avec plusieurs flèches spéciales, recula d’un bond rapide et toucha deux des soldats. L’un d’eux, foudroyé, s’écroula immédiatement ; l’autre grogna, mais le grand loup aux yeux si étranges de l’elfe morte-vivante lui sauta dessus, et ne fit pas de quartier. Je vis arriver Iriveni, qui aida l’animal d’un coup de poignard bien placé avant de courir dans ma direction et de bifurquer dans la salle derrière moi.
La lieutenante du monstre qui se battait dans mon dos arriva d’un coup dans mon champ de vision. Elle poussa un cri de rage en voyant les cadavres dans le couloir ; pourtant blessée au flanc, elle prononça une incantation qu’un de mes poignards coupa en plongeant dans son buste.
Baissant les yeux sur ma lame et le sang qui giclait, elle haleta pour la retirer, mais je dus brutalement éviter une boule de feu noire qui brûla une mèche de mes cheveux. Impossible de m’approcher. J’espérais que les risques que je prenais allaient au moins permettre à quelqu’un d’abattre la femme. Mais au coup d’œil que je jetai autour de moi, je compris que c’était quasiment fichu. Je dus même fournir un grand effort de concentration pour ne pas commettre d’erreur, quand je vis Reg’jin se faire arracher sa dernière hache par Ymeron, qui la relança avec une force démentielle vers Luntra. L’orque prit le coup dans sa jambe déjà blessée, puis je dus détourner la tête de la scène, priant intérieurement pour qu’elle ne soit pas trop sévèrement touchée.
Quand un des derniers cultistes se posta au côté de la lieutenante, qui tenait encore debout malgré tout, et braqua sur moi une arme à feu, je sus que j’avais perdu.
Aucune échappatoire, et des réflexes amoindris par le choc de tout à l’heure… Je plongeai au sol à la fois pour échapper à une possible balle tout en me rapprochant de mes cibles.
Le souffle d’une explosion me rejeta en arrière.
Incrédule, je regardai la lieutenante humaine et l’homme qui avait tiré dans ma direction. Son arme lui avait purement explosé entre les mains, le tuant sur le coup et amochant encore sa supérieure, qui gronda de rage et de douleur. Une arme runique s’enfonça brutalement dans son poitrail, faisant gicler le sang. Je relevai les yeux sur Reveli, qui contemplait presque tristement son œuvre, le visage fermé. Je ne m’attardai pas et la remerciai d’un signe de tête, me relevant en vacillant un peu. Elle-même se fit brusquement prendre à la gorge par une main fantomatique, grise. Je ne connaissais pas ce sort, mais il disparut quand Genshan fracassa les côtes d’un cultiste, aidé par Zul’tjar qui fila ensuite assister un Scardred en mauvaise posture.
Un vent tiède, revigorant, m’enveloppa soudain, et je bénis mentalement Tylna. Un peu mieux, je pus invoquer les ombres de nouveau et filer vers Ymeron.
Je n’en menais pas vraiment large. Je n’avais strictement aucune chance si jamais j’attirais son attention, donc va pour des frappes plus subtiles. Inutile de mettre du poison sur mes lames, que j’avais récupérées ; le sang d’un mort-vivant ne circulait plus. J’enduisis quand même une de mes armes d’un fluide spécial, au cas où.
Le temps de préparer un saut et de bondir, et j’étais juste derrière ce monstre. Je repérai en deux secondes un interstice dans sa protection et y enfonçai ma lame jusqu’à la garde, l’arrachant ensuite en abîmant au maximum ce qui avait été un elfe de sang.
Ymeron hurla, mais plus de rage que de douleur. Son épée me rata d’un cheveu, mais le revers ne m’aurait pas loupée si quelqu’un ne m’avait pas bousculée brutalement.
Darkena, réalisai-je en roulant sur le côté. L’elfe encaissa le coup en grimaçant, sa constitution de non-morte l’aidant sans doute. Elle balança droit vers Ymeron un petit objet, puis son loup la poussa à son tour pour qu’elle ne soit pas tuée par un drain de vie de sa cible.  Son arc, secoué, échappa à sa main ; Ymeron parvint à la toucher du plat de son épée. Elle s’écroula, faisant réagir Genshan, Elvyr et Sanglune qui s’acharnèrent à le détourner de l’elfe blessée.
 
[Pdv E] Mais il allait mourir, ce taré, ou non ?! Nous pouvions tout tenter, hacher menu ses membres, ses bras mutants, lui faire cramer la peau, pourtant il restait là, énorme, à menacer tous ceux qu’il frappait. Sans l’aide de Luntra, Tylna, Zendaren et occasionnellement Zul’tjar et Genshan, la plupart des nôtres seraient déjà morts de leurs blessures critiques. C’était déjà un miracle que personne n’aie perdu de membre dans ce combat.
J’avais réussi à attirer l’attention du mutant pendant assez longtemps pour que mes camarades s’occupent de lui, mais à présent je me sentais faiblir. Sanglune vint à ma rescousse pour qu’il se concentre sur elle plus que sur moi, me donnant un répit pour régénérer ma puissance runique. Pendant ce court laps de temps, je pus voir Ayna descendre de son perchoir et ramasser l’arc lâché par Darkena avec une flèche, essayant de viser Ymeron.
Intrigué par ce spectacle - surtout lorsqu’elle arriva à se prendre la corde sur le visage en tirant maladroitement dessus, là je compris qu’elle avait vraiment besoin de prendre des cours de tir à l’arc -, je pris un moment pour observer. Finalement, Reg’jin trouva un moment pour se désengager et aller la voir, aussi interloqué par son manège que moi. Elle lui expliqua en quelques mots ce qu’elle avait l’intention de faire avec cette arme. Le troll lui prit soudainement l’arc des mains, préparant la flèche spéciale avec une expertise qu’on n’aurait pas vraiment soupçonné venant d’un guerrier lanceur de haches.
Quand il tira, le missile partit se ficher en plein dans la tête du mutant. Ymeron grogna comme si ça avait été une simple flèche telle que celles que Darkena lui avait lancées. Cependant, quelques secondes après, juste quand il revenait sur moi, du sang commença à s’écouler en fontaine à partir du point d’impact. Son corps commençait à fondre !
- Faites gaffe à son sang ! s’exclama Ayna depuis l’autre côté de la salle. Il est toxique !
Comprenant que c’était le moment d’exécuter la dernière phase du plan de Zendaren, je dirigeai le monstre fumant vers le mur qui nous séparait de l’extérieur, là où l’avant-garde du Culte se tenait, envoyant et recevant leurs soldats selon les rapports. Mordaelan et Naëlis  s’occupèrent de le faire sauter en mille morceaux, laissant le passage au mutant à l’air libre. Maintenant, ses suivants en bas nous observaient tous, avec les très rares survivants de la salle qui se terraient dans les coins en espérant survivre (ceux-là allaient très certainement démissionner et retourner dans leurs fermes en espérant ne plus jamais se rappeler des horreurs auxquelles ils assistaient).
 
[Pdv M] Je filai droit sur l’objet que Darkena avait lancé, qui avait atterri au sol sans atteindre Ymeron. Il me fallut moins d’une demi-seconde pour l’identifier. Une bombe. Le glyphe vert qui scintillait dessus me fit comprendre que ce n’était pas n’importe quel objet. Je la pris avec précaution et courus rejoindre les autres, soucieuse au vu de la réaction étrange de notre ennemi. Alertée par le cri d’Ayna, je décidai de me tenir éloignée de lui désormais, le temps d’en finir. Une part de moi regrettait que Lindhe soit absente, même si j’avais confiance en mes camarades. Un son sifflant m’avertit qu’une balle venait de raser mon oreille droite, et je me retournai brusquement ; Mordoeil venait de tirer un coup puissant en direction de l’ancien elfe de sang. Profitant de l’ouverture créée, je pris un bref élan calculé et lançai de toutes mes forces la bombe vers la blessure ouverte, au moment où une attaque de givre et une autre de feu arcanique étaient propulsés.
L’impact me projeta trois mètres en arrière.
J’eus le réflexe d’amortir le coup d’une roulade, mais ma respiration fut coupée plusieurs secondes. Une douleur lancinante arquait mon dos, et il me fallut un instant pour cesser de voir de petites étoiles blanches partout. Quelques cris me firent comprendre que je n’avais pas été la seule à prendre l’onde de choc de plein fouet. Je me relevai de mon mieux, sans trop vaciller, et ma vision s’accommoda. Incrédule, j’écarquillai les yeux.
Ymeron était totalement méconnaissable. Je ne distinguais presque plus ses articulations, ses muscles tant le tout était affreux et maculé de fluides divers. Il émit un gargouillis étranglé, mêlé d’un cri de rage, et commit une erreur. Il tenta de concentrer de nouveau sa puissance inimaginable, rapidement, pour la relancer dans notre direction.
La surcharge était inévitable. Je ne pus qu’envoyer un dernier couteau de jet enchanté avec de l’ombre, tandis que d’autres tout comme moi lançaient une ultime attaque. Je courus vers le coin où Elvyr, sa sœur, Lanval, Naëlis et Genshan se tenaient, pas très loin de Reg’jin et Viulia ; un hurlement de terreur retentit, poussé vraisemblablement par l’un des derniers cultistes. Moi-même qui normalement avais le cœur bien accroché, je grimaçai.
La déflagration qui advint explosa la monstruosité devant moi. Divers morceaux allèrent s’écraser au loin, et la chute du dernier dirigeant du Culte de la Cendre Sanglante fit trembler le sol, me déséquilibrant. Un bras me faucha et me plaça derrière lui ; Elvyr, qui avait dans le même mouvement écarté Lædera. Lanval lui faisait déjà rempart de son corps, et le Chevalier de la Mort opina rapidement dans sa direction. Je n’étais pas loin d’être effrayée, maintenant, à la vue du carnage qui s’opérait sous mes yeux. J’aperçus brièvement Iriveni, qui reculait avec Mordaelan en gardant un calme admirable, et son assurance m’aida à garder la tête froide.
 
[Pdv E] Enfin ! Nous avions vaincu cette abominable horreur d’elfe de sang dégénéré et raciste ! Une grosse mare de sang s’écoula de son corps maintenant dissolu, libérant une odeur de chair décomposée insoutenable, très spécialement pour ceux d’entre nous encore vivants et ayant un odorat fonctionnel. Les worgen étaient le plus à plaindre dans cette situation : je vis même pour la première fois Lædera escorter Lanval à l’écart de la scène du combat ; le pauvre avait l’air sur le point de vomir ses tripes à cause de la pestilence qu’il pouvait ressentir dix fois plus fort.
Maintenant que les énormes éclaboussures de sang contaminé avaient pris fin, nous pouvions avancer. Il ne restait plus rien d’Ymeron, qu’une grande flaque rouge qui allait couler sur la falaise, une armure et des armes désassemblées par l’effet de la mutation. Zendaren s’avança en toisant avec un air intimidant les cultistes encore rassemblés en contrebas, ramassant au passage l’un des bouts de métal difformes dans le sang.
- Voilà votre chef ! tonna-t-il en jetant l’armure sur eux. Telle est la fin de ceux qui pactisent avec les démons avec nihilisme. Démembrement, dissolution dans le sang et la souffrance, assassinat, crémation au sacré ! Un autre volontaire pour l’exemple ? Allez, levez-vous pour ces idéaux si doux et préférables à la vie, et subissez-en au moins les conséquences !
Convaincus que persister était une très mauvaise idée, les restes du Culte se mirent à détaler en hurlant de frayeur. Nous les regardâmes s’enfuir comme un troupeau affolé dans les  étendues froides de Gilnéas. Nos ennemis de ces dernières années abandonnaient, c’était la fin de cet ordre établi par la démone Ered’saya, que ses successeurs avaient tenté de colmater à leurs propres fins.
“Nous avons bien travaillé,” fit Claria avec une voix à présent plus apaisée dans mon esprit.
Ma camarade sortait enfin de son mutisme après cette action majeure, ce qui était une bonne chose. À présent débarrassés de cette menace, il y avait de quoi se réjouir. Cependant, il y avait bien une chose que je ne pouvais pas oublier : le Vortex. Je jetai un regard à Zendaren, qui me regardait également.
- Je pense que nous avons songé à la même chose, dis-je.
- En effet, acquiesça-t-il. Nos ennemis défaits, nous revoilà opposés dans nos quêtes respectives.
Les poignes se resserrèrent sur les armes, comme la tension augmentait sur cet accord. Cependant, nous avions déjà beaucoup combattu pour anéantir les ruines du Culte de la Cendre Sanglante, nous étions généralement exténués en forme et en pouvoir... sans compter qu’il y avait des blessés graves. De notre côté, c’était Luntra qui semblait avoir souffert le plus lors de cette rencontre.
- Je propose que nous ne gâchions pas ce moment en nous attaquant quand la plupart de nos camarades sont bien trop affaiblis pour supporter un plus grand effort, dit le prêtre. L’ingénieur est toujours absent...
- Très bien, acquiesçai-je. Nous allons nous retirer et vous laisser un moment de répit, parce que mes camarades en ont besoin également. Mais nous trouverons votre machine infernale, et nous la détruirons.
Zendaren eut un petit rire, mais n’insista pas. Je choisis de ne pas en rajouter également, et retournai avec mes alliés. Nous avions déjà beaucoup fait en cette journée, inutile d’en rajouter quand certains ne pouvaient plus rien faire. Certains avaient l’air de regretter que l’on ne s’affronte pas tout de suite, après avoir été alliés contre un ennemi commun, d’autres semblaient au contraire reconnaissants. Évidemment, Mordaelan s’en fichait comme d’une guigne.
Par contre, observer l’équipe adverse était très instructif. Je voyais bien que Noscera allait maintenant bondir sur la première occasion pour essayer de me tuer et de “libérer” Claria. Elle avait repris ses regards furieux et menaçants à mon égard, jouant machinalement avec son épée couverte de sang. Reignar avait l’air résigné, comme d’habitude. Zul’tjar adressa un signe plutôt appréciatif pour Tylna; ces deux-là semblaient s’être bien entendus en termes de préparations complètement dingues.
Scardred avait par contre l’air de s’être attiré les foudres de Lanval, en plus des miennes, vu qu’il continuait à lancer des œillades à ma sœur... j’allais décapiter celui-ci s’il continuait. Et en parlant de worgen, je remarquai que Fenrig semblait bien intéressé par Mordoeil, même si celui-ci ne pouvait pas lui rendre ses regards. Sanglune m’adressa quand même un salut respectueux comme nous quittions la salle en ruines.
 
[Pdv Ex] Débarrassée de son costume étouffant, Miyon éclata de rire en regardant les cultistes courir pour leurs vies dans les étendues humides de Gilnéas. Ses alliés là-haut avaient vraiment géré, et maintenant l’un de leurs ennemis était mis hors-combat. La pandarène se rappelait cependant qu’il restait deux groupes qui se battaient pour le gnome qui était avec elle. Elle se dit qu’elle allait retrouver Elvyr dès lors qu’ils seraient loin des alliés de Zendaren. Même si elle était mercenaire, sans réelle allégeance envers qui que ce soit et qu’elle pouvait en théorie faire comme bon lui semblait, il lui semblait hors de question d’aller livrer Scapetis au prêtre mort-vivant pour qu’il active le Vortex.
Elle fit signe au gnome d’aller à sa suite, alors qu’ils allaient repérer par où est-ce que le Chevalier de la mort et sa troupe allaient sortir. À partir de l’espace dans le mur, elle avait vu que les anciens alliés redevenus ennemis ne cherchaient pas à s’affronter à nouveau après ce combat. Elle allait les attendre non loin et les rejoindre avec Scapetis quand ils seraient éloignés de Zendaren.
Miyon et Scapetis suivirent ainsi le groupe d’Elvyr, cachés dans le paysage jusqu’à ce qu’ils soient assez éloignés du manoir pour établir un camp et débattre de la suite. Elle eut un mince sourire en s’imaginant qu’ils devaient se demander comment est-ce qu’ils allaient arriver jusqu’en Désolace et les retrouver tous les deux, sans savoir qu’ils étaient justement à proximité et bien libres. Ils s’avancèrent, avant qu’elle repère Mordoeil un peu à l’écart des autres. Intriguée par ce comportement assez exceptionnel pour son camarade aveugle de Krasarang, elle se rapprocha.
- Mordoeil ? appela-t-elle.
Le mort-vivant sursauta, sa tête tournant dans tous les sens pour essayer de capter vers où venait sa voix.
- C’est toi Miyon ? répondit-il, interloqué. Tu t’es enfuie ?
- Je n’ai jamais été prise. Qu’est-ce que tu fais à l’écart des autres ?
- Je me repose, murmura-t-il. Trop de bruit. Mais dis-moi... Si tu es partie de leur base, tu as pensé au gnome ?
- À ton avis ? Viens, on va aller voir les autres. Melrenna va surement...
Un glapissement dans son dos interrompit sa phrase. La pandarène fit volte-face, dégainant ses dagues. Scapetis venait d’être attrapé par un grand worgen armé de haches, qui l’empêchait d’appelait à l’aide. Miyon gronda face à cet intrus, prête à croiser le fer avec lui pour protéger le gnome. Cependant, elle réalisa trop tard que la crosse d’un fusil descendait sur sa tempe.
- Désolé Miyon, murmura douloureusement Mordoeil alors qu’elle tombait dans l’herbe, désarçonnée. Je hais les réprouvés et je serais trop heureux d’aider à les anéantir avec mon frère...

La pandarène voulut crier de rage de s’être faite ainsi trahir par le mort-vivant à qui elle avait sauvé la vie plus tôt, qui voulait activer cette machine de mort en utilisant Scapetis. Ce sale ingrat allait payer... Elle tenta de se relever, mais sombra rapidement dans l’inconscience au second coup de massue.
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