Azeroth Adventurers' Chronicles
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 Chapitre 29 : Échanges tendus

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Laedera
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Laedera


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MessageSujet: Chapitre 29 : Échanges tendus   Chapitre 29 : Échanges tendus EmptyMer 12 Aoû - 15:08

[Pdv Ex] La pandarène pesta contre des gens aussi pressés. Ça leur aurait fait pousser des boutons sur le derrière de patienter ne serait-ce que dix secondes à l’écart, dès que les deux elfes de sang étaient parties ? Maintenant une vraie légion se tenait entre eux et le portail, leur coupant toute route d’évasion. Une chance qu’elle et Scapetis ne soient pas sortis de ce coin d’ombre parce que le gnome avait été au bord de faire une crise de panique. Le pauvre petit les avait quand même tous les deux sauvés de la capture.
- On ne va jamais sortir d’ici..., gémit Scapetis.
- Pas par le portail en tout cas, murmura calmement Miyon. J’ai jamais été dans ce que vous appelez un désert, mais ça pourrait être une bonne expérience de survie.
Le gnome secoua désespérément la tête. Ymeron écoutait à présent le rapport de Darkena qui venait de repasser par le portail, et annonçait la mort de Melrenna ainsi que ce qu’elle avait découvert sur la localisation de la planque de Zendaren... Miyon retint un grognement en voyant l’elfe raconter aussi calmement qu’elle avait tué sa camarade, mais elle voyait son avantage à rester dissimulée, si le Culte comptait attaquer ce manoir bientôt. Au moins, Elvyr avait survécu... Ymeron était cependant déterminé à finir le travail lui-même. Mais quel était son problème à la fin ?!
- Ils ne savent pas encore pour moi, murmura le gnome. Mais quand ils apprendront...
- À toi de voir si t’as envie de retourner dans ton trou ou si tu veux me suivre et tenter de t’enfuir.
- Je ne sais pas...
- Vraiment ?
- Peut-être que vous devriez me tuer, ça arrangerait tout.
Miyon dégaina l’une de ses dagues, l’exhibant bien en vue de l’ingénieur qui sursauta, déglutissant. La pandarène hésita entre l’amusement et l’agacement par rapport à cette réaction.
- Et bien ? murmura-t-elle. Tu veux mourir, ou non ? Je peux faire ça tout de suite si tu veux vraiment.
- Euh... Je... C’est un peu étrange venant d’une pandarène je dois dire...
- Oui, bien sûr..., soupira Miyon. Mon peuple a bien travaillé à donner de lui-même une image générale de tranquillité, d’harmonie. Mieux, c’est justement la réalité pour la majorité des pandarens. Cependant, quand on a la malchance de ne pas être ainsi, de ne pas en avoir eu l’opportunité... qu’attendre de rejets comme moi ?
Elle rangea d’un coup sec son couteau, refusant d’aller plus loin sur le sujet. Tout le monde affichait de gros yeux parce qu’elle était trop directe, capable de violence ou de tuer de sang-froid. Elle n’aurait pas été pandarène, par contre, personne n’aurait seulement haussé un sourcil. Que ces gens-là se mettent à sa place, avec un père ruiné et veuf suite à un terrible accident, noyant littéralement sa dépression dans la bière, qui avait fini par devenir un monstre qu’elle et sa sœur avaient dû tuer... tout cela par sa faute. Là, ils feraient sûrement une tête différente en voyant cette pandarène voleuse endurcie qu’elle était devenue pour survivre pendant si longtemps.
- La destruction de l’engin t’offrira une chance de survie, dit-elle finalement. Si tu as tellement peur de mourir aussi prématurément, reste avec moi et fais comme je te dis.
- Qu’est-ce qu’on va faire alors ?
- Hm... Une séance de déguisement je pense bien.

[Pdv E] C’était dommage que Miyon n’ait pas pu suivre Melrenna et Darkena avec le gnome, je ne pouvais qu’espérer pour elle qu’ils ne se soient pas fait prendre. D’un autre côté, c’était peut-être une meilleure chose qu’on n’ait pas pu récupérer Scapetis, vu que Zendaren n’était pas loin... Ce mort-vivant rusé était bien capable de l’utiliser tout de suite afin d’armer le Vortex.
Nous allions rester pour aider sa bande, même si Melrenna avait enfin été récupérée. Il fallait s’occuper du Culte de la Cendre Sanglante et y mettre un terme pour de bon, qu’il ne puisse plus jamais se relever après ce dernier coup. Ymeron allait certainement attaquer rapidement pour profiter de son attaque... il n’était décidément pas un très bon chef ni stratège, il avait commis une très grave erreur en tuant Shal’gor. Je serais très content d’en être débarrassé. Surtout s’il savait à propos de Lillenta. Après Melrenna, hors de question qu’il tente de s’en prendre à elle, même si je savais très bien qu’elle était capable de se défendre.
Dans les préparatifs à la défense, je dus m’occuper d’Ayna, qui avait été déportée dans une cellule dans les sous-sols du manoir. Il fallait déterminer si elle pourrait nous être d’une quelconque utilité dans la confrontation à venir ; Zendaren était d’avis que si elle ne nous aidait pas, il faudrait la tuer. Il devait bien avoir raison, même si j’avais du mal à m’imaginer la demi-elfe apparemment sans défense exécutée par l’un des nôtres, ou par les alliés du prêtre.
Malgré la menace qui planait sur sa vie, la demi-elfe semblait comme d’ordinaire insouciante à son sort, elle afficha comme d’habitude un sourire rayonnant en me voyant arriver. Sans les barreaux de sa cellule, elle se serait précipitée à ma rencontre sans prendre en compte la présence de Sanglune à mes côtés, je ne pouvais pas en douter.
- Nous devons parler de choses sérieuses, lui annonçai-je.
- Déjà ? demanda-t-elle. C’est à quel sujet ?
- Tes alliés du Culte vont attaquer, dit Sanglune. Tu as deux choix, soit tu nous aides à détruire définitivement leur organisation, soit...
- Ah mais carrément ! acquiesça Ayna. C’était drôle de jouer contre Elvyr, en plus j’avais un excellent sujet d’expérience avec Ymeron... Il croyait qu’il me menait par le bout du nez pour avoir ce qu’il voulait en plus, c’était tellement mignon. Mais vu qu’il a tué Shal’ ça m’intéresse plus de bosser pour le Culte.
“Jouer”? Elle trouvait vraiment que cette course effrénée pour garder le contrôle d’une machine infernale ou obtenir son annihilation était un jeu ? Je songeai que pour quelqu’un qui n’était pas impliqué directement comme nous l’étions, à la limite... mais c’était quand même agaçant d’entendre cela. Sanglune sembla aussi surprise par sa spontanéité à accepter son offre, sans même avoir eu à mentionner le second choix ; elle poursuivit, la prévenant que si elle tentait de nous trahir et de rejoindre le Culte elle s’occuperait personnellement de le lui faire regretter (se faire ainsi menacer par une worgen Chevalier de la mort était un argument très persuasif).
- Aucun problème, dit Ayna, je n’ai pas envie d’aider Ymeron de toute façon. Il a son pouvoir, mais c’est un mauvais sujet. Il va finir par exploser tellement il accumule de puissance, j’ai sans doute fait une mauvaise manipulation... C’est dur la nécromancie.
- C’était donc ça ? Tu l’as utilisé comme sujet d’expérience pour savoir comment créer un Chevalier de la mort ?! grondai-je.
- Ben oui. D’accord, j’ai un peu utilisé son caractère vaniteux et avide de pouvoir parce que j’étais curieuse de voir comment...
Sans lui laisser le temps de finir, j’agrippai le col de sa robe pour la tirer contre les barreaux; elle eut bien mal ce coup-ci. J’en avais vraiment assez de la voir parler avec autant d’insouciance de cette abomination de la magie, surtout pas après que la nécromancie ait détruit tout ce que j’avais. Ma famille, mes amis, ma vie, il était hors de question que je laisse ces horreurs se pratiquer ainsi !
- Maintenant, je commence à en avoir assez de ces idioties ! criai-je. Si tu continues à pratiquer la nécromancie pour créer des abominations pareilles, je te jure que je te découperai sans hésitation la prochaine fois !
- Aïe... Mais tu fais toi-même de la nécromancie !
- Je n’en fais pas mon activité principale, et je n’essaye surtout pas de créer d’autres monstres par amusement ! La non-mort n’est pas une chose dont il faut rigoler, c’est une torture, une souffrance éternelle ! Mets-toi à la place des morts-vivants que tu crées avant de penser que c’est amusant, exactement comme ton père le faisait. Tu sais en plus où ça l’a amené, tu as celui qui l’a tué devant toi, et je suis prêt à tout pour empêcher que son héritage continue !
Ayna arriva à reculer de ma prise, même si c’était surtout parce que j’avais entre-temps relâché la pression. Elle ne souriait plus cette fois-ci, elle semblait plutôt déçue.
- Je n’aime pas mon père, je ne veux pas lui ressembler... dit-elle plus douloureusement. Je détestais quand il me forçait à me déshabiller pour lui, et il me faisait mal. Et je m’en fiche que tu l’aies tué avec tous ces gens, si tu as peur que je veuille me venger. Non, je ne vais pas le venger, pour rien au monde. Je suis Ayna. Pas lui.
Ce qu’elle venait de raconter à son sujet et celui de son père était horrifiant. Ma haine envers ce personnage odieux ne faisait que s’intensifier à la mention de ce qu’il lui avait fait subir. J’entendis Sanglune grogner d’indignation, me rejoignant sur ce sentiment.
- Tu n’as donc aucune raison de chercher à devenir exactement comme lui en copiant ses pouvoirs et ce qu’il faisait avec, dis-je amèrement avant de sortir.
Complètement bouleversé, furieux à cause de cette histoire, tout ce qu’il me fallait pour le moment c’était un peu de calme pour réfléchir et ne pas rester bloqué sur ce qui était arrivé à Ayna. Cependant, cela me hantait. Je ne pouvais m’empêcher de songer à ce qu’elle avait subi entre les mains d’un type aussi immonde, et je ne parvenais pas à comprendre pourquoi est-ce qu’elle pouvait accepter de son plein gré de prendre le même chemin que lui ! Je me sentis relativement content que mon frère de la mort nain ait pris cette excellente initiative de détruire Tirash’kor par le sang, cela constituait un châtiment parfait à mon goût... Mais j’aurais bien aimé aussi avoir des restes afin d’exploiter une goule à massacrer, encore et encore.
Alors que j’avançai dans les couloirs, un hurlement de colère et de peur attira mon attention. Reconnaissant Melrenna, je me précipitai pour voir ce qui se passait, craignant une attaque. Cependant, je fus surpris de voir l’elfe de sang dans un état de frénésie complet, luttant contre Genshan et d’autres qui étaient pris au dépourvu par son agressivité.
- Qu’est-ce qui se passe encore ?! m’écriai-je, fatigué par encore un sujet épineux de plus.
- Mec, tu peux pas la faire se tenir tranquille là ? répondit Tylna. On essaye de parler et là c’est un peu compliqué vu qu’elle s’énerve.
Soupirant, je m’avançai et attrapai l’apprentie voleuse qui tentait de percer l’armure de Genshan, ayant déjà réussi à le faire tomber sur le dos ce qui était assez mauvais. Elle se débattit comme une folle furieuse, ce qui me força à la plaquer au sol avec toute ma force.
- Maintenant ça suffit Mel, tu n’es plus avec Ymeron, tu es en sécurité ! criai-je en espérant qu’elle entende et se calme.
Décidément, les femmes adoraient me causer sans cesse des problèmes... Devais-je m’arracher une mâchoire comme un réprouvé pour leur rappeler que j’étais mort-vivant et encore moins patient que quand j’étais en vie ?

[Pdv M] Quand je rouvris les yeux, j’étais écrasée au sol par un corps solide et froid.
Elvyr ne le savait sans doute pas, mais il venait de se placer dans la très courte liste des gens capables de couper mes crises. A ma connaissance, seule Lindhe y parvenait jusque là.
Malgré le Chevalier qui me plaquait – j’imaginai que j’avais convulsé voire attaqué, si quelqu’un s’était mis en tête de me calmer sans reconnaître les symptômes – je tremblais et respirais beaucoup trop vite. Je fouillai son regard du mien avec angoisse, sentant malgré moi des larmes ruisseler sur mes tempes.
-Melrenna, ça va ? demanda-t-il d’un ton un peu las.
-Laisse-moi respirer, exigea le filet de voix que je parvins à produire.
Il se dégagea. Je le regrettai immédiatement. Il y avait des gens autour, évidemment, et je détestais l’idée qu’on me voit ainsi. Je bondis sur mes pieds et filai dans le même mouvement me réfugier derrière lui. Tant pis si on me prenait pour un chaton effrayé. Elvyr cilla puis me laissa me blottir ; j’enfonçai mon visage dans sa cuirasse noire le temps de me reprendre. Il attrape une mèche de mes cheveux et essuya rapidement les larmes sur mon visage, de sorte que je puisse faire à peu près bonne figure rapidement.
-Est-ce que j’ai blessé quelqu’un ? demandai-je à voix basse, inquiète.
-T’as pas eu le temps, mais c’est pas passé loin, me répondit Tylna. On peut savoir ce que c’était, ça ? Tu t’agresses dans ton sommeil et maintenant tu crises…
Je levai une main pour l’interrompre.
-Je suis navrée que vous ayez vu ça… vraiment, articulai-je. Je vais régler le problème le plus vite possible.
Je déglutis. Après ça, si Iriveni ne me lâchait pas, j’avais vraiment de la chance.
-Juste deux ou trois choses, continuai-je. Si ça se reproduit, on ne sait jamais… Eloignez toute arme ou tout ce qui peut servir d’arme. Ne m’enfermez pas. Et que personne ne tente de me calmer comme si j’étais consciente, je le prendrais pour cible.
-On a constaté, lança une voix.
-Parce que tu étais inconsciente ? demanda une autre.
Je hochai la tête, mal à l’aise. Qu’est-ce qui avait bien pu déclencher cette foutue crise, cette fois-ci ?
-Ils ne vont pas tarder, n’est-ce pas ? demandai-je en me tournant vers Genshan. Au fait, où est Reveli… et Ayna, elle est restée avec vous ?
-Reveli est allée discuter avec Zendaren, ils vont être là d’une seconde à l’autre. Ayna est enfermée.
Je hochai la tête. D’abord, il fallait se débarrasser une bonne fois pour toutes de ce Culte ; ensuite, je voulais parler à Elvyr ; et enfin, une fois que j’aurais pris un peu de repos – et les autres devaient en avoir besoin aussi – j’allais devoir parler. Il y avait sans doute ma formation en jeu.

[Pdv E] Tout cela était tellement fatiguant, j’en espérais presque qu’Ymeron arrive rapidement pour que j’aie quelqu’un à tuer afin de calmer ma Faim. Je confiai Melrenna à mes camarades déjà présents, avant d’aller trouver Iriveni qui manquait ; je pariai que ça serait délicat pour mon amie d’apprendre à son mentor ce qui lui arrivait, mais c’était nécessaire. La morte-vivante pourrait certainement aider, avec les techniques de maîtrise des voleurs.
Je commençai à comprendre un peu mieux ce que mon ennemi elfe de sang avait voulu dire à Dalaran, comme quoi Melrenna était “comme moi”. L’état dans lequel je l’avais trouvée, hystérique, aveuglée par la rage et la colère et incapable de se retenir contre ses propres amis, ça ressemblait à cette malédiction qui m’affligeait.
Iriveni était justement avec ma sœur, à l’écart dans le manoir. Lædera semblait intensément concentrée, comme si elle lançait un sort, et la voleuse surveillait. Elle paraissait tranquille mais je savais que quand j’étais rentré dans leur pièce, elle avait préparé sa main armée pour se défendre.
- Tu devrais aller retrouver Melrenna, lui dis-je. Il y a un problème, et ce serait mieux que tu sois au courant vu que tu es son professeur.
- Oh, vraiment ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
- Je sais seulement que quand je suis arrivé elle essayait de trucider Genshan, même s’il ne s’est pas laissé faire. Apparemment elle a ce genre de crises dans lesquelles elle se transforme en machine à tuer.
- Hm... Ça m’étonne à peine, il reste beaucoup de travail à faire sur le contrôle de ses émotions. Je dois savoir jusqu’où ça remonte, et couper le problème à la racine.
- Qu’est-ce qui se passe ? demanda Lædera qui venait de se réveiller. Ah, et il n’y a vraiment rien, j’ai regardé partout.
Leur présence dans un endroit aussi reculé devenait claire tout à coup ; elles avaient cherché à savoir si le Vortex était bien dans le manoir au cas ou Zendaren avait menti. Apparemment, jusqu’à présent il avait été sincère. C’était dommage, nous allions devoir chercher encore plus longtemps. Il faudrait cependant faire attention à ce que les alliés de ce prêtre ne nous mettent pas des bâtons dans les roues dès que notre ennemi commun serait anéanti, ce qui allait forcément arriver.

[Pdv Ex] Reveli avait cet air plein d’espoir que personne ne lui avait vu depuis très longtemps. Zendaren l’observait entre deux pages tournées dans le rapport que son contact de la Fraternité de la Lumière lui avait envoyé, au sujet de la requête de la draeneï déchue. Elle tenait tout juste à cette non-vie, maintenant que la clé de ce qu’elle était paraissait si proche. Il savait que dès qu’elle l’aurait trouvée, elle partirait, c’était inéluctable et parfaitement compréhensible pour lui. Il supportait à peine son existence de mort-vivant, même s’il était conscient qu’il devait faire ce sacrifice s’il voulait mettre un terme à la menace réprouvée au risque d’y perdre son âme, alors que dire d’une créature qui fut aussi proche de la Lumière dans la vie.
- Hadrian a été aperçu il y a quelques semaines dans les Maleterres de l’Est, les Croisés d’Argent lui ont offert l’hospitalité avant son départ. On croirait qu’il se dirige vers Acherus à présent... pourquoi maintenant, ça m’échappe.
- Il est si proche..., murmura-t-elle avec la voix plein d’émotion.
- Dès que le Culte sera anéanti, tu pourras aller le retrouver. Néanmoins il a énormément souffert, j’ignore quel effet cela lui fera de te revoir après toutes ces années, surtout dans cet état.
L’inquiétude et la tristesse suivirent, presque imperceptibles sur son visage même s’il parvenait à le sentir. Elle devait avoir peur de ce qui allait arriver, et c’était relativement raisonnable. Cependant, le sacrifice était nécessaire à ce point-là.
- Merci, dit-elle simplement.
- C’est un plaisir de pouvoir aider une bonne âme, au milieu de tout ce que je fais. Gardez confiance en la Lumière, je sais qu’elle vous attend au bout de cette épreuve.
Il fit signe à la draeneï pour lui indiquer qu’elle pouvait sortir de la salle si elle le souhaitait. Reveli fit quelques pas vers la portes, avant de s’arrêter et de se retourner lentement vers lui.
- Vous ne devriez pas utiliser le Vortex. Je sais que les réprouvés ont commis des actes atroces. Mais faut-il vraiment répliquer avec une horreur pareille, une construction des monstres qui nous ont rendus ainsi ?
- Si rien n’est fait, ce fléau s’étendra sur un monde trop vulnérable. Je ne peux pas abandonner, pas après être allé aussi loin.
- Il est de mon devoir de veiller à ce que cette machine ne soit pas utilisée, vous le savez.
- Peut-être. Ce n’est certainement pas dans la mentalité de votre peuple, mais je sais que pour assurer un avenir durable il faut parfois utiliser des ressources sombres, désespérées.
La draeneï lui adressa un regard inquisiteur, perçant, qu’il soutint sans mal. Il était certain que ce qu’il comptait faire était légitime et nécessaire. Peu importe ce qu’il lui arriverait, l’équilibre naturel devait être rappelé au monde une bonne fois pour toute. Après que Reveli soit sortie, Sanglune entra dans la pièce ; le Culte quittait sa forteresse en Désolace, et se préparait à un long voyage jusqu’ici. De leur portail à Tol Barad jusqu’aux côtes Gilnéennes, il leur faudrait quelques jours avant qu’ils ne passent à l’attaque.
Avec cette nécessité de s’occuper des restes des fanatiques d’Ered’saya, ils allaient en plus devoir faire attention à Elvyr et ses camarades. La worgen avait senti, bien que faiblement, l’odeur de la réprouvée voleuse dans des endroits reculés, des cachettes possibles pour un Vortex qu’ils avaient confié entre les mains d’une alliée fiable dans un autre pays. Il était inutile de montrer qu’ils les avaient découvert, parce qu’ils avaient besoin de s’entraider pour tenir cette future attaque et un sentiment de discorde n’aiderait pas pour ce but.
- Puis-je compter sur toi ? demanda-t-il.
- Comme toujours, acquiesça Sanglune.
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