Azeroth Adventurers' Chronicles
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 Chapitre 28 : Invitées de dernière minute

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Laedera
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Laedera


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MessageSujet: Chapitre 28 : Invitées de dernière minute   Chapitre 28 : Invitées de dernière minute EmptyMer 5 Aoû - 11:58

[Pdv E] Nous arrivâmes dans un endroit qui ne me disait rien. Ça ressemblait à l’intérieur d’un manoir, mais pas dans l’architecture humaine habituelle. Après avoir fait un parallèle au style des réprouvés, je finis par conclure que nous étions dans une habitation gilnéenne. Mais où cependant, il fallait voir. Personne ne chercha à nous désarmer ou nous attaquer, même après la fermeture du portail.
Zendaren nous guida à travers les vieux couloirs, escorté par des gardes de diverses races. On se méfiait de nous, mais on nous tolérait, à condition que nous ne cherchions pas à saboter quoi que ce soit, voler, assassiner. Si quelque problème venait à arriver, il ordonnerait à ce que nous soyons enfermés. Au moins, ça avait le mérite d’être clair ; le réprouvé prit soin de nous informer que le Vortex n’était pas dans ce manoir et que c’était inutile de le chercher en pensant qu’il aurait le dos tourné. À vérifier...
Lorsqu’il permit à chacun d’entre nous d’aller se reposer où ils le souhaitaient dans le manoir, sans sortir de l’enceinte, je sentis que comme moi les autres étaient pas mal surpris. J’avais l’impression que nous étions des invités pour Zendaren, plutôt que des adversaires ; même si ses alliés montraient leur méfiance, lui semblait plutôt détendu. Il ne fallait cependant pas oublier qu’il était bon menteur et manipulateur.
Le réprouvé me demanda quand même de venir avec lui, ainsi qu’à Genshan et Mordaelan. Nous étions tous les trois étonnés, mais nous suivîmes. En chemin, le démoniste parla beaucoup ; lui et Zendaren semblaient se connaître, ce que le prêtre n’avait pas l’air d’apprécier. Leurs échanges nous arrachèrent un sourire amusé alors que Mordaelan faisait remarquer à son congénère qu’ils n’avaient pas l’air si près de devenir des ennemis, vu qu’à chaque fois qu’ils se retrouvaient il lui sauvait la peau. Finalement, nous arrivâmes devant une porte fermée.
- Vos deux amies, Viulia et Reveli, sont derrière cette porte, nous annonça Zendaren. Maintenant que vous êtes là ce n’est plus la peine de leur demander de ne pas en sortir.
- Vous les avez enfermées ?! s’exclama Genshan, indigné.
- Elles vont bien, ne pensez pas que j’allais les mettre aux fers alors que l’une d’elle a plus besoin d’aide que de ressentiment.
- Mettre un Chevalier de la mort avec une vivante... J’espère qu’elles sont toutes les deux encore en un seul morceau ! grondai-je.
- Hé-hé, j’espère qu’elles n’ont plus d’armure si elles doivent se rouler l’une sur l’autre..., rigola Mordaelan.
Je donnai un coup de poing dans le crâne du mort-vivant sans même chercher à le regarder (je commençai à me demander à force s’il ne cherchait pas à se faire constamment frapper dessus ; son passé d’apprenti clerc écarlate avait dû le marquer). Zendaren nous assura qu’il avait fait surveiller la pièce et que Viulia et Reveli ne s’étaient pas battues. L’état de la draeneï morte était même devenu très inquiétant, mais plus pour elle-même.
- Je voulais vous avertir avant qu’elle m’a demandé de retrouver son fiancé, dit-il. Et je pense bien avoir une bonne piste pour la rediriger vers ce Hadrian. Tu sais ce qu’elle compte faire après, j’imagine ?
- Oui. C’est ce qu’il y a de mieux pour elle.
Ma réponse sembla le surprendre un peu, mais il hocha la tête. Lorsqu’il ouvrit la porte, je découvris les deux draeneï, Viulia assise en prière et Reveli allongée à même le sol, fixant le vide. Ma sœur dans la mort tourna immédiatement le regard vers l’entrée, l’air plein d’espoir alors qu’elle fixait en particulier Zendaren. Genshan se précipita vers la chasseresse, afin de s’assurer qu’elle aille bien, et elle lui assura que oui.
Aucune des deux n’était blessée, et maintenant elles aussi pouvaient se déplacer comme elles le voulaient maintenant que nous étions dans le même endroit. Je ne comprenais rien du tout à ce mort-vivant dans ses manières, mais pour le moment il allait falloir accepter de cohabiter. Nous avions Melrenna à sauver... et le gnome. Pour ce qui était de Miyon, je sentais que je pouvais lui faire confiance. C’était très étrange pour une pandarène, mais elle avait une aura redoutable, et je sentais que la sous-estimer serait une erreur mortelle, s’il avait fallu l’affronter.
[Pdv M] Je réfléchissais à toute vitesse, calmement pour une fois ; l’influence de mon nouveau maître avait quand même dû déteindre un peu sur moi. Finalement, après deux courtes minutes de cogitation intense, je me tournai vers la pandarène, qui ne relâchait pas son attention sur la cour en contrebas.
-Miyon, murmurai-je. Il faut que je te parle quelque part où on ne risque pas de se faire attraper, il y en a pour une minute.
La voleuse étira un petit sourire étrange.
-Pas difficile. Ils n’iront jamais imaginer que tu irais te planquer dans ton ancienne prison.
Je réprimai de justesse un rire. Cette fille était redoutable. Acquiesçant, je me mis à escalader une paroi dans l’autre sens ; à deux reprises, ma maigreur me servit à passer là où, à l’aller, il m’avait fallu l’aide de Miyon.
Plus personne ne gardait la pièce noire et barricadée où j’avais été. Le garde assommé avait glissé par terre sans que personne ne s’en préoccupe ; il commençait à s’agiter. Je me glissai à l’intérieur avec ma camarade, et par précaution nous grimpâmes de nouveau aux poutres pour rester en hauteur.
-A quoi as-tu pensé ? me demanda-t-elle aussitôt à voix basse.
-Quand je me suis enfuie, j’ai filé vers le grand bâtiment, où étaient Ymeron et ses sbires. Il voulait me laisser m’échapper, mais qu’une traqueuse me suive, laquelle avait déjà un contrat sur ma tête et aurait donc fait d’une pierre deux coups…
Miyon cilla, mais ne commenta pas.
-Elle était censée me retrouver donc et activer je ne sais quoi. Je me demande donc si je n’ai rien de dissimulé sur moi, genre une bombe.
-Mais dans ce cas, la traqueuse n’aurait pas besoin de te suivre, autant l’activer à distance. On manque d’ailleurs de temps là, mais il faudra te fouiller pour trouver cette bombe sur toi, ce n’est pas ma spécialité.
-Donc elle viendrait aussi pour… mince, c’est vrai, ils ont le gnome mais pas le Vortex.
-Ça doit être une bonne mercenaire pour qu’ils lui fassent aussi confiance pour récupérer une machine comme ça…
Je haussai les épaules.
-Ils n’ont pas dû lui dire ce que c’était exactement… et lui promettre son pesant d’or. Toujours est-il que, Miyon, en fait si je me laisse attraper, je vais sans doute avoir une occasion de filer. Un portail sans doute. Suivie de la fameuse traqueuse. Et de toi.
-Comment sauraient-ils où se trouvent les autres ?
-Je n’en sais rien… Peut-être ont-ils gardé des agents infiltrés dans différents coins. S’il y en a un seul d’entre eux avec Zendaren, qui avait retrouvé notre équipe, c’est fichu. Et pour le coup, la traqueuse aura quasiment la machine à portée de main, vu que c’est ce mort-vivant qui la détient.
Miyon hocha la tête, réfléchissant aussi.
-Je peux tenter de reprendre notre ingénieur gnome et de le dissimuler dans mes ombres pour te suivre et m’occuper de la traqueuse avant qu’elle ne nous tombe sur le dos. Mais, Melrenna… ça va être dangereux pour toi. Je ne pense pas qu’ils vont te torturer, mais vu que tu t’es échappée d’une jolie façon, ils vont se méfier.
-On n’a pas le choix, répliquai-je en sentant malgré tout ma gorge se nouer.
-Très bien.
Pas de paroles inutiles ou d’encouragements qui m’auraient sapé ma bonne volonté. Je remerciai mentalement la pandarène, qui allait elle aussi prendre beaucoup de risques pour remplir son propre objectif. Elle passa juste doucement sa main sur mon épaule avant de disparaître rapidement et de filer.
Elle aurait besoin de temps et je résolus de lui en gagner un peu. Ressortant de là, je cherchai un coin où je laissai glisser mon camouflage. Ce fut difficile ; sortir des ténèbres ne m’était pas naturel quand je me sentais en danger.
Il fallut plusieurs minutes avant que quelqu’un ne me tombe dessus. Un serviteur, qui poussa un cri de joie et recula en appelant les siens à ma vue. Je serrai les dents et restai prostrée, tremblant même un peu. Finalement, l’humaine aux yeux cerclés de noir apparut devant moi. Le lieutenant d’Ymeron avait encore un bleu, souvenir de la frappe de son maître.
-Regardez qui voilà, siffla-t-elle. Eh bien, tu t’es perdue ?
Tout en continuant de réfréner et de contrôler soigneusement mes émotions, je jouai la comédie de la petite effarée. Cela dut fonctionner, parce qu’elle éclata de rire avant de retrouver un sérieux à toute épreuve.
-Tu n’as fouillé nulle part, bien sûr ? demanda-t-elle en sortant un couteau aiguisé.
Je fus tentée de lui demander d’où il sortait, parce que j’en aurais bien acheté un au fabriquant, mais ça n’allait pas m’aider.
-… quoi ?
Je me pris un coup du manche de la lame sur le crâne. Ma chevelure noire amortissant moyennement le coup, je grimaçai un peu.
-Attachez-moi cette idiote, et qu’un Mage prenne contact avec notre… ami pour que nous puissions filer là-bas et massacrer ce Chevalier de la Mort et ses alliés pathétiques ! déclara-t-elle bien fort.
Je fus donc de nouveau attachée, par le serviteur qui m’avait trouvée. Je me laissai entraver les poignets dans mon dos, en pleine cour, un peu en hauteur, contre un muret de bois surélevé, puis les chevilles. Il dut resserrer les cordes, protestant contre ma maigreur. Je me débattis un peu, ce qui sembla satisfaire la lieutenante d’Ymeron ; je ne voyais pas ce dernier, mais il observait certainement tout quelque part.
La cour se vida ; ne restèrent que moi, le Mage et… certainement cette foutue traqueuse dans un coin. Elle, j’avais l’intention de la neutraliser avec Miyon le plus vite possible, si expérimentée qu’elle soit. Le portail se forma petit à petit, ouvrant sur des ténèbres floues. Je ne distinguais rien.
Frottant mes poignets contre les cordes, je compris qu’ils s’attendaient sans doute à ce que je me délivre et fonce à travers l’ouverture pour prévenir Elvyr. Parfait, je n’allais pas les décevoir.
Je parvins à sortir mes chevilles des cordelettes mal resserrées et remontai mes genoux jusqu’à mon cou, où j’ouvris ma seconde genouillère. Une fois de plus, bandant mes abdominaux d’un coup, je me relevai brutalement à l’envers, tête en bas, jambes dressées vers le ciel ; l’aiguille me servit à scier rapidement un rang de corde, et le reste se défit tout seul.
On n’avait visiblement pas prévenu le Mage du stratagème, ou alors il mimait beaucoup mieux que l’humaine l’ébahissement et la rage. Je lui balançai simplement un coup de pied brutal dans le torse, me défoulant un peu au passage, et me jetai dans l’ouverture.
Sans aucun doute, j’avais été suivie de l’elfe de sang ; mais est-ce que Miyon avait eu le temps de mener son objectif à bien ? J’atterris dans une roulade dans une espèce d’arrière-boutique étrange. Je reconnus l’architecture interne. Que faisions-nous chez des gilnéens ?
Un orc – mage sans doute – me regarda arriver, surpris. Oui, évidemment, s’il avait grillé sa couverture pour qu’une inconnue débarque… Je l’assommai.
Derrière moi, quelque chose bougea.
J’exécutai un saut périlleux par réflexe, évitant une grande masse blanche qui se révéla être un animal. Un claquement de doigts le rappela près d’une silhouette qui sortit des ombres. Elle ne retira pas sa capuche, mais j’entrevis le bas de son visage. Sa peau était très blanche. La pointe de ses oreilles ressortait par la fente prévue dans son vêtement. C’était bien une elfe de sang. La bouche rouge de la traqueuse esquissa une moue à demi amusée.
Sauf que là pour le coup, j’étais dans un territoire ami… ou du moins, mes alliés n’étaient pas censés être loin. Pourvu que Miyon soit là et qu’elle puisse s’occuper d’elle avant qu’elle n’active je ne sais quoi sur moi…
-ELVYR ! criai-je.
Le son résonna, brisant le silence. La traqueuse se figea une seconde avant de dégainer une lame à pointe étrange, et d’appuyer sur quelque chose à sa hanche. Un filet m’empêtra les jambes ; je me jetai à terre avant d’être poignardée, et défis le piège le plus vite possible. Au loin, un bruit de pas.
Je passai dans le dos de mon ennemie, qui se fit aider de son animal pour me bloquer dans la pièce. Aucune chance de m’échapper. Je me concentrai, pris appui et retombai sur elle, tentant d’arracher sa lame ; j’y réussis, mais me retrouvai au sol, bloquée par une flèche pointée droit sur moi.
La porte de la remise s’ouvrit soudain avec fracas. A la périphérie de ma vision, j’entrevis quelques visages connus, dont celui de mon frère d’armes, illuminé par un regard runique faisant la navette de moi à la traqueuse.
Je ne savais pas ce que la pandarène faisait, mais la flèche se tendit sur la corde. J’eus une brève pensée pour mes camarades. Personne ne serait assez rapide pour arrêter la trajectoire de la pointe acérée, et surtout, je vis distinctement la main gantée qui tenait l’arc s’apprêter en même temps à appuyer sur un minuscule dispositif.
Pourtant, la flèche s’ôta soudain de l’arc, l’index s’éloigna du bouton, et la traqueuse retira sa capuche.
Se détourna de moi pour regarder mes camarades, ébahie.
-Elvyr ? articula-t-elle.
[Pdv E] - Darkena ? répondis-je, stupéfait.
Que faisait donc la traqueuse dans le manoir, à la poursuite de Melrenna avec un arc et... était-ce un détonateur ? Mes compagnons et moi allâmes nous placer devant l’elfe de sang par précaution, même si Darkena n’avait pas l’air près de l’attaquer cette fois. Cependant, la morte-vivante sembla se rappeler de quelque chose :
- Elvyr, un groupe armé se trouve derrière le portail, ils attendent que je presse ce bouton pour tuer cette elfe.
- Ce groupe s’appelle le Culte de la Cendre Sanglante, rectifiai-je, ce qu’il en reste du moins. Et il n’est pas question que tu tues Melrenna, encore moins que tu ne te mettes à travailler pour eux du jour au lendemain. Qu’est-ce que c’est que cet engin ?
La traqueuse s’approcha de ma camarade, avec ma permission, et même si l’elfe de sang eut un mouvement de recul elle lui attrapa quand même sa queue de cheval, retirant d’un coup sec et précis la boucle qui la tenait. Alors que les cheveux noirs de Melrenna tombaient en cascade, Darkena exhiba devant nous un dispositif minutieux camouflé en anneau.
- J’appuyais sur cet interrupteur, ses cheveux explosaient, puis sa tête, puis vous, la pièce et les couloirs environnants, nous expliqua Darkena.
- Sympa..., siffla Mordaelan en jetant un regard intéressé à l’engin. Mais je dois cependant attribuer un zéro pour l’idée de coller ça à une jolie fille afin de la faire exploser en morceaux.
La chasseresse morte-vivante haussa les épaules, et nous soupirâmes. Il fallait quand même savoir ce qui se passait, comment agir. Zendaren demanda à Darkena de nous raconter rapidement ce qu’elle avait pu voir chez ses employeurs, qui étaient nos ennemis directs ; pour être certain de son soutien, le prêtre lui promit le double de la somme offerte pour dédommager ce soudain changement de contrat. Heureusement, la morte-vivante était bien volontaire pour balayer les restes de l’organisation d’Ered’saya.
- Retournez de l’autre côté du portail, dit Zendaren après la fin du rapport, dites-leur que Melrenna a explosé et tué en même temps qu’elle un maximum de ses camarades. Je suis blessé, et Elvyr a survécu de justesse... comme ça on va pouvoir attirer ce jeune rat qui s’est autoproclamé chef à la place d’un adversaire bien plus compétent. Dans l’idéal, faites un rapport bien alléchant quant à la possibilité d’attaquer cet endroit. Oh, et vous reconnaissez bien évidemment un magnifique manoir gilnéen à l’ouest de la capitale abandonnée, facile à distinguer avec sa tour cassée. Et ce serait dommage de le prendre d’assaut après cette malencontreuse explosion qui a affaibli ses défenseurs... n’est-ce pas?
Je devais dire que plus je devais cohabiter avec Zendaren, plus je commençais à l’apprécier... Il avait un sacré charisme, je devais donc redoubler de prudence à son égard. Darkena acquiesça et nous assura qu’elle allait faire de son mieux. Comme Sanglune demandait à son chef comment le Culte pourrait repérer l’endroit, vu que le bâtiment n’avait pas été endommagé, le prête lui répondit en regardant Mordaelan et quelques-uns versés dans la démolition qu’ils allaient jouer un peu avec de la pyrotechnie ce soir (ce qui provoqua quelques exclamations enthousiastes à cette idée).
- Oh, et une dernière chose, dit-elle à Melrenna. Je te laisse en vie parce que j’ai une dette envers Elvyr et il tient à toi... Sache cependant qu’une elfe de sang appelée Kelinna m’a envoyée te tuer. Apparemment, elle n’a toujours pas digéré que tu aies tué son petit copain il y a plusieurs années de ça, tu devrais te méfier.
[Pdv M] Je me relevai d’un mouvement souple et rejetai derrière mes épaules ma chevelure, sentant malgré moi mes yeux s’écarquiller. Kelinna… Kelinna qui avait engagé une traqueuse pour me tuer. Je me souvenais d’elle. Une excellente archère, doublée d’une amie. Je me souvins de mes efforts pour me taire, ne pas la réveiller, quand son petit ami avait commencé à me toucher. Je ne voulais pas qu’elle voit ça.
Quelle ironie.
Toutefois, si elle en était arrivée là, elle ne serait sûrement pas disposée à m’écouter gentiment plaider ma cause. Je mis ce souci dans un coin de ma tête et regardai donc Darkena. Les elfes de sang relevés, mis à part les sombres-forestiers de Fossoyeuse, n’étaient pas courants. Je sentis revenir ma vieille ambition d’en faire partie, et baissai les yeux en me souvenant que mes camarades espéraient m’en détourner.
-Vous… vous aviez deux contrats sur ma tête donc, murmurai-je en me rappelant de ce qu’avait dit Ymeron.
-Un seul, rectifia Darkena. Crois-moi, c’est bien parce que j’ignorais qui était mon employeur que j’ai pris ce contrat ; j’ai combattu le Culte avec Elvyr, Lil’ et les autres pendant un bon moment… Mmm. Elvyr, je vais juste t’emprunter de quoi envoyer une lettre à Orionax pour le prévenir, je devais le rejoindre dès que tout ça était fini.
Je ne pouvais pas me jeter dans les bras du Chevalier de la Mort avec tout ce monde, mais pour le coup, ce n’était pas l’envie qui me manquait. Darkena écrivit sa lettre à je ne sais qui tandis que Mordaelan filait accompagné de deux autres personnes en direction d’une tour.
Plissant les yeux, j’aperçus dans le groupe Viulia. Mais pas Reveli. Qu’était devenue ma camarade morte-vivante ?
Entre elle, Darkena, Lillenta, cet Orionax, j’allais devoir questionner Elvyr à un moment ou à un autre. Zendaren posa une seconde son regard intelligent sur moi, l’air pensif ; je réprimai un frisson. Il fallait à tout prix détruire ce Vortex avant qu’il ne puisse lancer cette terrible machine sur Fossoyeuse.
Iriveni s’approcha de moi et me demanda de décrire rapidement mon évasion ; elle approuva plusieurs initiatives, et m’enseigna en deux minutes une technique supplémentaire. Je l’interrompis soudain.
-Au fait, Miyon devait me suivre avec le gnome si possible...
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Chapitre 28 : Invitées de dernière minute
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