Azeroth Adventurers' Chronicles
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 Chapitre 18 : Amour fraternel

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Laedera
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Laedera


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MessageSujet: Chapitre 18 : Amour fraternel   Chapitre 18 : Amour fraternel EmptyMer 27 Mai - 12:43

[Pdv E] Lorsque je rouvris les yeux, je vis que Claria se tenait à côté de moi pour me soigner. Je me souvins de l’attaque et me redressai, manquant de heurter Reveli qui était à côté. La worgen morte-vivante et Zul’tjar étaient en train de combattre mes camarades, et Melrenna avait réussi à sécuriser le document qui pouvait nous renseigner sur ce Vortex, selon Naëlis. Même si nos ennemis parvinrent à s’enfuir, au moins nous n’avions pas complètement perdu... Je restais quand même furieux de m’être fait avoir par cette aberration de worgen morte-vivante.
Les autres restèrent un moment à distance, pendant que les croisés s’occupaient de voir si les dégâts pouvaient être réparés. Venoxia parlait avec Melrenna, et semblait satisfaite par les capacités qu’elle avait montrées au cours du combat. Bonne nouvelle. Je me relevai afin d’aller les rejoindre, avant de me préparer à me défendre quand j’entendis le sifflement d’une lame derrière moi et un cri de Claria. Je bloquai à l’aide de mon gant l’épée de Noscera, qui s’était glissée derrière nous dans l’espoir de m’achever. Décidément, je n’allais pas beaucoup aimer les worgen femelles dans les jours qui suivraient.
- Noscera ! s’exclama la prêtresse, choquée. Que fais-tu, tu es folle ?!
- Je suis peut-être folle mais je ferai tout ce qu’il faudra pour te libérer ! rugit-elle en réponse avant de continuer son attaque.
Dommage pour elle, un guerrier fou perdait automatiquement quand il avait quelqu’un  d’assez lucide devant lui. Je parvins à rattraper l’une de mes épées pour parer, puis la repoussai alors que Reveli venait m’assister. Noscera semblait prête à continuer ses frappes, enragée, cependant les gardes qui se rapprochaient d’elle puis nos camarades la ramenèrent à la réalité, et elle détala par un nouveau trou dans la tente. Je la laissai fuir, ne me sentant pas l’envie de ramener cette furie que je savais à présent impossible à raisonner sinon par le fil de l’épée, ce qui me peina. Puis je vis que Viulia était dans l’entrée de la tente, l’air atterrée.
- Viulia..., murmurai-je.
- Elle..., fit-elle d’une voix étouffée. Non... Non ! Je ne le laisserai pas ça arriver ! Je vais la chercher, je reviens !
La draeneï courut à la suite de la worgen, ses yeux brillant un peu plus que par sa lueur blanche naturelle. Je me sentis triste pour elle, elle avait été celle qui avait le plus espéré que notre groupe soit réuni et ses espoirs avaient été trahis par l’attaque en traître de la guerrière. Comme nos camarades revenaient, Genshan eut le temps de la voir partir, et alla la suivre.

[Pdv M] Quand j’arrivai sous la tente, l’esprit de Claria rentrait tout juste dans l’épée d’Elvyr, qui poussa un long soupir. Je ne voulus pas lui demander devant tout le monde ce qui s’était encore passé, mais il dut résumer la situation pour Naëlis et Luntra qui venaient d’arriver et étaient un peu perdues.
-Pas trop angoissée de te retrouver embarquée dans tout ça ? m’enquis-je auprès de l’arcaniste.
-Tu plaisantes, j’espère. Je n’avais plus rien à faire, j’ai lâché mon dernier maître récemment.
Quand à Luntra, si elle était assez discrète, je la soupçonnais de s’intégrer à nous pour ensuite nous proposer de rejoindre la rébellion encore secrète contre le chef de guerre de la Horde… C’était sans doute ainsi qu’elle avait connu Venoxia. Elle et Tylna vérifièrent que tout le monde allait bien, puis la trollesse s’étira.
-Bon, on le fouille ce papier ?
-Tout de suite, s’inclina Naëlis en reformant sa bulle magique.
Elle passa la main devant, et une feuille bondit du néant pour s’y coller. Encore poisseuse du sang du troll, que Tylna récupéra pour en mettre dans une de ses innombrables fioles – par la Dame, mais qu’est-ce qu’elle comptait faire avec ?...
Je la pris et la déroulai en la tenant de façon à ce que tout le monde puisse voir. Une introduction raturée présentait le Vortex ; j’en retirai surtout que c’était atrocement dangereux. La suite recelait pas mal de termes techniques, parfois même dans d’autres langues, que Naëlis traduisit rapidement avec un sort léger.
-Alors, craqua finalement Luntra, qu’est-ce qui peut manquer à ce Zendaren pour qu’il n’ait pas encore mis en œuvre cette… chose ?
-Rien, pourtant, murmurai-je. Regarde, il y a toutes les étapes d’expliquées, et même comment l’enclencher…
-Ça a vraiment l’air horrible comme engin, soupira Reveli en relisant le document. Vous vous rendez compte des dégâts que ça pourrait faire ? C’est incroyable que quelqu’un ait un jour voulu créer une chose pareille.
Je me figeai soudain. Quelque chose titillait mon esprit, flou.
-Qu’est-ce que tu as dit, Reveli ?
-Qu’il fallait être fou pour imaginer ce Vortex ?
-Non, non, avant.
-Hum, que c’était meurtrier, que ça pouvait…
-Oui ! l’interrompis-je, exultant. Voilà ce que Zendaren recherche !
-Un moyen de tuer tout le monde ? ironisa quelqu’un.
-Non ! Justement ! Il cherche un moyen de ne pas tuer tout le monde ! Il vise les Réprouvés, souvenez-vous !
Un silence suivit mes paroles.
-Pas bête, ma grande, finit par consentir Tylna. Pas bête du tout… Mais comment qu’il ferait, pour reprogrammer ce truc ? Il est pas ingénieur, que je sache.
-Quelqu’un a regardé si l’inventeur avait aimablement signalé son nom à la fin ? ironisa Mordaelan.
-Ça ressemble à une commande du Fléau, mec, le rembarra Tylna, ya pas de nom dans cette armée morte-vivante. Mais le type a pas du avoir le temps de boucler son boulot, et voilà.
-Donc il faut retrouver le créateur avant Purgemort, conclut Elvyr.
Nous restâmes encore là à discuter plusieurs minutes de différentes théories ; puis quelqu’un proposa de manger quelque chose avant de prendre un peu de repos. Naëlis affirma qu’elle était à même de fournir dès le lendemain matin un passage rapide vers Sen’Jin.
-On ne fait tout de même pas tout ce détour juste pour moi ? m’assurai-je.
-Nous avons des gens à retrouver là-bas, sourit Mordaelan en jetant un coup d’œil à Elvyr.
Je haussai les sourcils mais ne répliquai pas. Nous allâmes nous installer dans une salle – du moins, ceux d’entre nous qui voulaient manger ; les autres nous rejoignirent plus tard. Une fois assise à côté de Luntra avec une assiette de poisson et de céréales cuites entre les mains, je commençai à me détendre un peu.
-Dis-moi, Luntra. Comment ça se fait que Lindhe connaisse ton père et que celui-ci soit passé par toi ?
-Ah, oui, dit lentement la Chamane en défaisant ses tresses qui retombèrent en une crête ondulante au sommet de son crâne. Mon histoire est un peu compliquée, Melrenna Sinelorn.
-La mienne aussi. Je ne te demande pas de tout me dire, j’essaie juste de comprendre.
Je lui adressai un sourire, auquel elle répondit.
-Mon père fait partie de la Main Brisée depuis longtemps, même s’il ne m’a pas élevée. Pour tout le monde à Orgrimmar, je suis une gentille orque qui soutient Garrosh Hurlenfer comme mes parents adoptifs. Mais j’ai de bons contacts ici et là qui ne sont pas du même avis. Et Sylvanas a une ou deux personnes chez nous qui ont laissé entendre que ce serait assez sympathique de collaborer.
-Je vois…
Je restai pensive quelque temps, et allai finalement me coucher non loin d’Elvyr et Genshan une fois qu’ils furent revenus, sous une des épaisses couvertures qu’on nous prêta. Je m’endormis assez rapidement, fatiguée, et ne me réveillai qu’une fois, en tremblant.
-Mel ? Ça va aller ? demanda la voix basse du Chevalier de la Mort.
Je hochai positivement la tête, n’osant parler de peur que ma voix déraille. Elvyr attrapa la couverture inutile qu’on lui avait passée et me la rajouta sur les épaules. Je scrutai la lueur bleue de ses yeux jusqu’à cesser de trembler, et lorsque je recommençai à me sentir un peu en sécurité, me rendormis.

[Pdv Ex] Viulia courut dans toute l’enceinte du Tournoi d’Argent, haletant et étouffant d’angoisse. Impossible de trouver Noscera, pourtant elle ne pouvait pas être allée bien loin lorsque les croisés avaient aussi commencé à la rechercher. Elle regardait dans toutes les directions possibles avec des yeux affolés, les larmes aux yeux, et Erras faisait également des bonds dans l’espace pour retrouver l’amie de sa maîtresse. Enfin, le traqueur siffla pour alerter la draeneï, comme il vit une worgen bien connue gravir la montagne. Désespérée, Viulia sauta sur une monture de joute normalement réservée à la Horde, et en ignorant les cris de protestation de son gardien elle la fit détaler pour rattraper Noscera.
La guerrière était arrivée à proximité d’un homme montant un grand griffon qui l’attendait. Viulia le reconnut : il faisait partie des Vengeurs de Hautebrande, et il avait envoyé Noscera assister ce troll qui demandait une escorte pour récupérer quelque chose dans Aldur’thar... Jamais elle n’aurait imaginé que cet ordre conduirait aux derniers événements.
- Noscera ! cria-t-elle avant que celle-ci ne prenne place sur la monture. Arrête toi tout de suite !
- Quoi ?! s’exclama la worgen. Tu t’imagines vraiment que je vais revenir auprès des autres après ce qui s’est passé, m’excuser et faire la gentille fille pendant que le meurtrier et le geôlier de ma sœur est à côté de moi ?!
- Tu sais bien que ce n’est pas de sa faute s’il l’a tuée, et que Claria a peur de partir aussi ! Noscera, je n’ai pas envie que nous nous séparions ! Nous pouvons toujours faire marche arrière, revenir à avant...
- Non, nous ne le pouvons pas et tu le sais très bien ! Notre groupe a pris fin depuis très longtemps, tu es bien naïve de croire que nous pourrons tous être réunis comme si de rien n’était !
- Si tu pouvais faire un effort pour comprendre ce que ressentent Elvyr et Claria, ça irait peut-être mieux ! En tout cas, je ne vais pas te laisser retourner auprès de ces humains stupides qui courent à leur perte !
Elle braqua son arbalète vers Noscera, désespérée de trouver un argument assez convaincant pour l’empêcher de partir. Elle savait qu’elle ne pourrait pas la persuader de rester avec une monture volante qui lui tendait les bras... façon de parler. La worgen poussa un grand soupir, avant de dégainer une épée, ce qui fit écarquiller d’horreur les yeux de Viulia. Ses mains se mirent à trembler alors que son amie se rapprochait, un air déterminé sur sa figure de louve. Elle ne parvint pas à trouver la force de résister quand Noscera la désarma prestement avant de la jeter sur la pente, sur laquelle elle roula avant de pouvoir se rétablir grâce au soutient d’Erras.
- Désolée Viulia, dit la worgen. Si jamais tu changes d’avis, tu seras la bienvenue... ne ramène pas les autres avec toi ensuite, cela va de soi.
Impuissante, elle assista à l’envol de Noscera et de son contact, et les regarda disparaître à l’horizon sinistre, avant de crier de chagrin. Quelques instant plus tard, quelqu’un d’autre arriva à ses côtés. C’était Genshan. Il observa avec inquiétude la draeneï éplorée.
- Viens Viulia tu vas prendre froid, lui dit-il doucement en la relevant. On ne pouvait plus la retenir de toutes manières...
- J’aurais dû pouvoir faire plus...
- Et quoi ? Tu n’aurais pas pu l’obliger à rester avec nous, elle ne veut plus que la mort d’Elvyr à présent, et têtue comme elle est, ceux qui essaieraient de se mettre entre eux seraient aussi blessés. Je suis aussi peiné que toi de voir que nous l’avons également perdue...
- Je ne sais pas Genshan. Toi... tu as toujours une famille en-dehors de notre... notre ancienne compagnie. Moi je n’avais plus personne à qui je pouvais vraiment me rattacher. Quand je vous ai rencontrés, tous, vous êtes devenus ma famille... Même Mordaelan, qui m’agace tellement, je tiens malgré tout à lui, je ne nous vois pas sans lui. Je ne peux pas imaginer que nous nous retrouvions séparés comme ça !   Après Elvyr, Claria... Je ne peux pas le supporter !
Elle s’effondra en larmes, souffrant de la perte de Noscera. Genshan, ému par le chagrin de son amie, la prit tendrement dans ses bras où elle se réfugia en essayant de passer le choc. Il jeta un regard sombre dans la direction où la worgen était partie, et s’il regrettait qu’elle soit devenue aussi obstinée et aveugle aux sentiments des autres, il jura qu’il lui ferait payer les souffrances qu’elle avait infligées à deux de ses amis par son attitude.

[Pdv E] Genshan finit par rentrer avec Viulia qui était complètement abattue, et semblait prête à laisser sa conscience évaporée tandis qu’elle s’accrochait à son bras. Le tauren alla lui trouver un endroit convenable pour qu’elle se repose, avant d’aller me voir pour me raconter ce qui s’était passé. La nouvelle du départ de Noscera ne m’émeut pas du tout. Après tout ce qui était arrivé, c’était simplement normal que ça arrive. Je me sentis en revanche désolé pour la draeneï, qui avait placé tant d’espoirs sur notre groupe et le voyait encore partir en morceaux. Quelque part, c’était toujours à cause de moi que ça arrivait.
- Tu crois qu’elle a rejoint Zendaren ? demandai-je.
- Je ne sais pas... Ni Noscera ni Viulia ne le connaissaient, pas même de nom, et là encore celui qui est venu la chercher fait partie des “Vengeurs de Hautebrande”.
- Ils leur ont quand même demandé d’aider Zul’tjar, qui s’est révélé être le complice de ce réprouvé.
- C’est vrai... Nous verrons bien je pense.
J’acquiesçai et le laissais aller se reposer, avant de décider d’en faire de même. Il s’était passé tellement de choses ces derniers jours, demain risquait d’être aussi une longue journée. J’allais au moins revoir Lanval, et j’étais certain qu’il aurait des nouvelles de Læ et de Lillenta. Avec ça, Melrenna commencerait enfin sa formation; pour le moment elle ne s’agitait plus trop en dormant, j’espérais seulement que ça durerait jusqu’au lever du soleil.

[Pdv M] Quand je me réveillai pour de bon, plusieurs de mes camarades étaient déjà dehors. Naëlis s’étirait, à côté de la couche de Reveli qui polissait son arme. Je jetai un coup d’œil à mes bras, vierges de toute marque supplémentaire ; en revanche, une légère coupure s’estompait peu à peu sur ma jambe gauche. Je soupirai mais me vêtis rapidement, et sortis dans le froid, en jetant ma veste sur mon épaule. De toute façon, avec un peu de chance dans quelques minutes nous serions dans un endroit bien plus chaud.
Je vis Luntra assise dans la neige au loin ; elle ne bougeait pas, semblait méditer face à un totem que je distinguais mal d’ici. Viulia arrivait à peu près en même temps que moi ; son visage habituellement doux et souriant s’était transformé en un masque douloureux. Genshan ne s’éloignait pas d’elle. Je les saluai, puis attendis que les autres soient prêts. Venoxia nous rejoignit quand Naëlis se déclara parée à ouvrir le portail.
Je le franchis avec le reste du groupe, rapidement ; un tourbillon légèrement étourdissant plus tard, il faisait trente degrés de plus. Naëlis avait eu la présence d’esprit de ne pas nous rematérialiser en plein milieu du village, et Venoxia alla prévenir elle-même les trolls qu’il fallait laisser – encore – passer des membres de l’Alliance. Quand elle revint, elle était accompagnée d’un troll dans la force de l’âge. Rien qu’à sa façon de bouger et de m’observer, je le gratifiai d’un salut respectueux, devinant qui il était.
- Vous pouvez entrer, mais restez prudents, déclara-t-il tout de go. Elvyr, content de te revoir.
- De même, Jin’teran, répondit le Chevalier de la Mort en avançant. Il paraît que vous avez gardé Lanval au frais ?
Le Voleur soupira.
- Il n’est pas venu seul.
- Ne me dites pas que…
- Si, Lædera est avec lui. Têtue, la petite. Je les ai laissés avec un type en qui j’ai confiance parce que y’a pas que des trolls bien intentionnés à leur égard dans le coin.
Elvyr secoua la tête et accéléra le pas ; tandis que les autres avançaient à leur rythme entre les cases, je le suivis et m’arrêtai à quelques mètres. Une humaine courait vers lui et le prenait dans ses bras ; le Chevalier referma les siens autour d’elle et sembla la gronder sans vraiment y mettre de cœur.
- Je n’allais pas rester éternellement sans nouvelles de mon frère ! s’écria-t-elle.
- Elle m’a fait traverser la moitié du monde pour toi, lança une voix masculine, alors merci de ne pas lui dire qu’il ne fallait pas… Ah les femmes !
Elvyr se fendit d’un sourire amusé et attrapa l’avant-bras d’un homme solide aux yeux pétillant de malice pour le saluer.
- Bonjour, Lanval. J’espère que tu as veillé sur ma sœur.
- Quelle question ! De près, de très près même.
Je laissai les hommes rire et observai la sœur de mon amie. Elle aussi avec une chevelure noir corbeau, qui ondulait à sa taille ; un diablotin sautillait non loin d’elle, et j’en conclus qu’elle était Démoniste. Elle plissa ses yeux bleus en me voyant.
- Tu es venu avec un sacré groupe…
- Je vais t’expliquer, dit Elvyr.
Je m’éloignai et, en me retournant, me retrouvai nez-à-nez avec Jin’teran.
- Alors c’est toi Melrenna, dit-il tranquillement. Venoxia elle m’a dit que tu avais du potentiel, mais que ta formation elle sera pas inutile.
- Je suis prête à travailler de jour comme de nuit dans n’importe quelles conditions, déclarai-je avec franchise.

[Pdv E] Je suivis Lædera et Lanval dans l’une des huttes, où un troll aux allures de guerrier les observait avec vigilance. Il plissa les yeux en me voyant entrer, sûrement à essayer de déterminer si j’étais humain ou elfe... finalement son regard s’éclaircit et il se releva, satisfait de savoir que j’étais arrivé et qu’il n’aurait pas à garder ma sœur et son compagnon plus longtemps. Ils nous laissa entre nous, et j’en profitai pour raconter à Lædera ce qui s’était passé depuis que je l’avais quittée à Kharazan en espérant pouvoir la rejoindre vite, jusqu’à ce que Lindhe ne contrarie mes plans.
- Je vois que tu as vite trouvé de quoi t’occuper ces dernières semaines ! s’exclama-t-elle. Au moins, tu es sauf, c’est ce qui compte...
- Je ne suis pas complètement hors d’affaire. Il y a le créateur de ce Vortex à retrouver, avant que Zendaren ne s’en empare et ne l’utilise contre tous les morts-vivants qui lui déplaisent. Ensuite, je vais devoir m’occuper de ce type, et forcément de Noscera...
- Mais si tu libères Claria, intervint Lanval, elle devrait se calmer, non ?
- Je ne quitte pas Elvyr tant qu’il a besoin de moi ! tonitrua l’esprit depuis mon épée, d’un ton manifestement énervé.
Je soupirai et fit signe aux autres de ne pas répondre. Pas la peine de passer des heures supplémentaires là-dessus, encore moins après la trahison de Noscera. Maintenant, j’essayai d’avoir des nouvelles des autres, de Lillenta en particulier. Je fus peiné d’apprendre le décès de sa mère, la Gardienne... Du peu que j’en avais vu, elle avait l’air d’une femme sage et douce, en dépit de la maladie. J’espérais qu’elle parviendrait à s’en remettre. Il fallait que je rentre vite.
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