Azeroth Adventurers' Chronicles
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 Chapitre 15 : L'intervention des Croisés

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Lil
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Lil


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Feuille de personnage
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MessageSujet: Chapitre 15 : L'intervention des Croisés   Chapitre 15 : L'intervention des Croisés EmptyMer 6 Mai - 9:29

[Pdv E] Son état était vraiment préoccupant. Il fallait faire quelque chose avant que de telles crises ne recommencent; la prochaine fois, ça n’arriverait certainement pas pendant que des Croisés d’argent étaient dans les parages pour empêcher les autres de nous tomber dessus.  Les meneurs de l’escouade descendirent de leurs montures, un humain et une draeneï, encore une de nos connaissances. Évidemment, quand celle-ci vit Reveli, elle ne put retenir une expression chagrinée en dépit de son sérieux habituel ; cependant elle secoua la tête et se reconcentra bien vite sur le trio du Culte.
- Qui parmi vous contrôle ces morts-vivants ? demanda le paladin humain.
- C’est moi, répondit légèrement Ayna. Ne vous en faites pas, je les ai bien en laisse, ils ne mordront pas.
- Ils ont intérêt... On dirait que vous cherchiez les ennuis auprès de ces aventuriers. À en juger par votre accoutrement, vous ne devez pas être de simples voyageurs ayant eu une altercation quelconque au beau milieu de cette région qui vous a amenés sur une colonie de goules.
- Vous êtes perspicace, railla l’orc.
- Qui êtes-vous ? demanda la draeneï, plus sévèrement.
- Nous sommes... des émissaires, en quelque sorte.
- Ils sont à la botte d’un culte démoniaque ! rectifiai-je.
Comme je l’espérais, les Croisés réagirent et un bruit d’armes qu’on sortait des fourreaux se fit entendre. L’orc eut un rire mais ne sembla pas perturbé.
- De la nécromancie, des démons, cumulés, il me semble que nous avons là de quoi trancher sur la question, Girandar ! s’exclama la redresseuse de torts.
L’humain acquiesça sans dire un mot, mais il semblait aussi résolu que sa collègue. Une chance que c’étaient les autres qui avaient les centaines de goules mises en évidence plutôt que Reveli et moi, ou Mordaelan avec un démon à ses côtés (ça n’arrivait pas souvent, il détestait ses serviteurs et c’était réciproque). La draeneï dégaina son épée, menaçant l’orc qui ne broncha pas.
- Nous ne cherchions que des renseignements à la base, dit-il calmement. D’accord, nous avions aussi un petit règlement de compte contre le demi-elfe qui avait défiguré le précieux minois d’Ymeron.
- La ferme, Shal’gor ! répliqua l’elfe de sang, ce qui fit rire Ayna.
- Mais comme vous persistez à nous forcer la main..., continua l’autre. Fort bien. Nous vous réduirons en cendres, Croisés, et ces aventuriers viendront avec nous, de gré ou de force !
La draeneï Croisée abattit son arme sur l’orc, qui para avec son bâton avant de se reculer et de lancer une contre-offensive énergique malgré son âge avancé. Les croisés descendirent de leurs hippogriffes pour se joindre à nous afin de repousser les goules qu’Ayna jetait sur nous d’un air distrait. Mordaelan abattit sans prévenir son arme sur le marcheur du vide d’Ymeron, qui disparut en grognant alors que son énergie magique était aspirée par le bâton pour restaurer les ressources magiques du démoniste, lequel en profita pour invoquer une petite série de diablotins pour soutenir ses attaques. Claria quitta mon épée afin de nous soigner - attirant au passage un regard intéressé de la fille du nécromancien. À présent, nous avions l’avantage.
- Shal’, fit alors la demi-elfe comme si elle s’ennuyait. Vous allez devoir ramasser quelqu’un si vous voulez avoir une chance d’avoir vos informations. C’est fragile une goule, je vais vite être à court.
L’orc et l’elfe de sang échangèrent un regard entre deux passes de magie, puis Ymeron se débarrassa des croisés qui essayaient de l’encercler d’une puissante nova d’ombre, qui les éjecta au milieu des goules restantes tandis que leurs camarades devaient partir à leur secours. Je guettai attentivement ce qu’il comptait faire tout en essayant de me débarrasser de son gangregarde avec l’aide de Noscera. Puis j’eus l’impression de sentir mon sang se glacer en voyant qu’il courait vers Melrenna.
- Pas tant que je ne suis toujours pas mort ! hurlai-je en courant l’intercepter.
 
[Pdv M] Naëlis devait être perdue, à être tombée en plein milieu d’une bataille de fous. J’étais debout mais vacillante quand ma vision trouble perçut l’elfe défiguré, Ymeron, se ruer dans ma direction en esquivant les autres.
Malheureusement, j’étais incapable de disposer de toutes mes capacités et de me battre comme il le fallait. Tout me parvenait au ralenti, comme si j’avais été empoisonnée.
J’entendis le cri d’Elvyr et celui-ci me toucha profondément – quelque chose que je ne pensais plus pouvoir ressentir.
Naëlis à mon côté se crispa et commença à amasser des énergies entre ses mains, mais Ymeron fut là bien trop vite. Il la heurta avec un élan démentiel, et mon amie fut projetée deux mètres plus loin en une seconde.
Cette seconde-là me sauva la vie. Je sentis plus que je ne vis le Chevalier de la Mort percuter violemment Ymeron alors qu’il revenait vers moi ; Elvyr leva rapidement son épée runique et l’abattit dans un mouvement souple et brutal sur son adversaire.
- Oooh, c’est trop mignon ! s’exclama la voix de la demi-elfe quelque part dans le brouillard qui m’entourait.
J’entendis l’orc répliquer quelque chose d’un ton sec, pendant que le fantôme de Claria surgissait devant moi ; elle ne me parla pas, concentrée, mais une lumière diffuse m’entoura aussitôt.
- Oh, merci, soupirai-je en sentant mes idées s’éclaircir.
Elvyr avait comme intention manifeste de se défouler à fond sur Ymeron, qui ne semblait pas apprécier des masses. Le Chevalier ne lui laissait pas un instant de répit pour incanter et celui-ci devait se contenter de répliques magiques rapides ; je choisis le morceau d’os le plus grand qu’il me restait, de la taille d’un poignard, et le trempai à toute vitesse dans une préparation. J’attendis qu’il soit bien aux prises avec mon ami pour me fondre dans les ombres. Vu comme ils bougeaient tous les deux, je n’avais pas la moindre chance de l’égorger par-derrière, je risquais de me faire découper les bras par Elvyr qui visait aussi la gorge. Je lui plantai un de mes couteaux dans le creux du genou, le faisant hurler de douleur et de rage ; quand il s’affaissa en arrière, Elvyr en profita pour lui marquer le torse d’une bonne balafre. Aussitôt, je plantai l’os enduit dans la plaie.
Malgré sa blessure, il n’était pas hors d’état de nuire. Je le sentis clairement, surtout quand son poing m’expédia plus loin ; encore trop faible, je ratai mon esquive et allai rouler plus loin. L’elfe de sang absorba soudain un flux sorti de je ne savais où ; en regardant bien, il venait de son gangregarde, dont il aspirait l’énergie pour se remettre sur pied…
Il fut de nouveau sur moi en quelques secondes, profitant de son effet de surprise. Un sort me rata de justesse – j’avais plongé sur le côté – mais avant que je ne puisse dégainer une autre lame, il m’attrapa la jambe et me tira brutalement à lui. Son visage abîmé eut un vilain sourire quand il s’apprêta à me foudroyer d’une salve d’énergie gangrenée.
La tranche d’une grande épée gravée s’enfonça dans son flanc, la pointe m’éraflant le ventre. Suffoquant, il ouvrit la bouche, mais Elvyr le souleva par le col pour lui mettre la plus belle droite que j’ai jamais vue.
Je rampai en arrière sur un mètre ou deux en m’efforçant d’invoquer les ombres ; mais en pleine bataille, c’était bien plus dur. Je passai ma main sur ma tunique poisseuse de sang et me relevai tant bien que mal.
Un courant d’air tiède, parfumé comme les sous-bois m’entoura, refermant mes blessures. Je remerciai Tylna en pensée et pus marcher correctement. Je dus tout d’abord esquiver le gangregarde, et plongeai entre ses jambes ; sitôt dans son dos, je lui déchirai les jambes de deux grands coups de couteau. Un trait arcanique surpuissant l’acheva pour moi.
- Elvyr ! criai-je en lançant une de mes dernières armes sur une goule agressive.
Je la tuai sur le coup, à mon grand soulagement, et un croisé m’adressa un signe de tête pour me remercier avant de tenter d’atteindre l’orc. Ce dernier soupira en me voyant toujours debout et dirigea une onde brutale de magie dans ma direction ; une hache la para à deux centimètres de mes yeux.
Reveli tint la pression avant de la relâcher et de foncer sur l’expéditeur ; en voyant trois goules courir droit sur moi d’un coup, je retins ma respiration et dégainai mon dernier couteau. J’en éventrai une sur le coup, roulai sur le côté et flanquai un grand coup de pied dans la seconde qui alla percuter la troisième ; sitôt debout, je récupérai mon arme. J’évitai une attaque en me jetant à terre et me servis de mes mains comme appui pour lancer mes deux jambes d’un coup contre la goule qui se ruait sur moi ; le coup l’expédia plus loin, où la draeneï croisée de tout à l’heure sembla lui faire bon accueil, et je pus enfin chercher des yeux le Chevalier de la Mort, l’angoisse au ventre.
 
[Pdv E] J’allais le tuer. J'allais le tuer ! Je ne voyais plus rien, n’entendais plus rien, il fallait que ce foutu elfe de sang meure, maintenant ! Mon épée attaqua à plusieurs reprises le bâton qu’il tendait pour se défendre, ses sorts me forçaient à reculer mais je les sentais à peine, la colère effaçait toute forme de douleur. Chaque goutte de sang venant de cet ennemi me satisfaisait, mais j’en voulais plus, un torrent, que ce salaud paye pour s’en être pris à Melrenna !
Enfin, sa garde faiblit, je perçai sa poitrine dans un cri de rage. Je ne devais cependant pas avoir touché le cœur ni un organe vitale, car il remuait encore. Il se cramponna à mon épée, ses yeux verts gangrenés me fixèrent avec autant de haine que je pouvais en avoir pour lui.
- Ce... n’est pas... terminé... ! Ce n’est pas un... bâtard qui me tuera !
- Ah oui ?! répliquai-je ironiquement. Tu devrais regarder plus bas, parce que c’est fait !
- AYNA !!! cria-t-il, avant de s’affaisser.
C’était fini, même s’il continuait de temps à autres à suffoquer et cracher du sang, il était condamné, je retirai ma lame et le laissai tomber au sol. Je vérifiai d’un coup d’œil que Melrenna allait bien, et me sentis rassuré de voir qu’il en était ainsi. Elle avait eu l’air de s’être inquiétée pour moi aussi. Au moins ça n’avait pas duré.
En me retournant, je vis la demi-elfe qui se tenait devant moi. Elle me regarda, puis Ymeron, puis moi encore. Je me dépêchai de la tenir en respect de la pointe de mon épée, avant qu’elle ne fasse quelque chose de dangereux.
- Et bien ! s’exclama-t-elle. C’était un sacré combat, tu ne l’as pas ménagé.
- C’était ton camarade, et tu te moques de sa vie ? rétorquai-je avec colère. Tu es vraiment sans cœur, comme ton père !
Elle eut l’air surprise, écarquillant les yeux, puis elle eut un rire franc déconcertant.
- Aah, c’est vrai que père n’était pas tendre. Du tout, même... Il était si brutal... Mais moi je sais que j’ai un cœur. Tu veux écouter comme il bat fort, là, tout de suite ?
Cinq épées vinrent subitement se pointer vers sa tête, alors que les croisés avaient enfin abattu toutes les goules. Elle fit la moue et se pencha vers l’elfe de sang décédé, le palpa pour vérifier s’il était bien mort. Je jetai un coup d’œil rapide autour de nous. Nous nous en étions bien tirés pour la plupart, l’orc était tenu en respect par la draeneï et son comparse humain. Il n’avait cependant pas l’air tellement affecté par sa défaite. Comme il s’apprêtait à parler, je me rapprochai afin d’entendre ce qu’il avait à dire.
- Très impressionnant, et mes compliments à la demoiselle de Draenor en particulier ! s’exclama-t-il avec sarcasme en regardant la redresseuse de torts, qui lui jeta un regard furieux. Nous abandonnons, nous trouverons bien un moyen de retrouver Purgemort... En attendant, ajouta-t-il en s’adressant à moi, vous avez un traître parmi vous. Bonne chasse. Esprits de la terre ! Obéissez !
Dans un dernier ricanement, il leva les bras, et commença à disparaître dans la terre elle-même malgré les soldats qui essayèrent de se saisir de lui avant qu’il ne s’enfuie, en vain. Le même sortilège toucha Ayna et le corps de l’elfe de sang.
- À la revoyure ! s’exclama joyeusement la nécromancienne.
L’instant d’après, les trois avaient disparu sous la terre. Je me sentis furieux qu’ils aient pu s’échapper, cependant au moins l’elfe de sang était mort, c’était déjà ça.
- Un chaman..., marmonna Genshan en se relevant avec l’aide de Viulia.
- Sombre-chaman je dirais, rectifia Noscera. Sale engeance....
Je croisai le regard de Melrenna, qui avait réagi comme moi aux paroles de l’orc. Quelqu’un parmi nous travaillait pour Zendaren, notre ennemi. C’était un problème qu’il nous faudrait régler aussitôt que nous serions arrivés au Tournoi d’Argent.


[Pdv M] Mais comment pouvaient-ils être aussi certains que parmi nous se cachait un traître ? Il allait falloir être paranoïaques, c’était insupportable. Pourtant, ni Genshan, ni Tylna, Mordaelan, Reveli ne semblaient pouvoir nous trahir ; je connaissais moins les autres, mais de ce que j’avais vu de Viulia, je répugnais à la croire de mèche avec Purgemort. Je soupirai. Dans l’instant, il fallait qu’on se mette à l’abri et qu’on puisse respirer un peu.
Fort à propos, de nouveaux croisés atterrirent ; ils s’entretinrent quelques instants avec leurs camarades, avant de nous emmener. Je montai avec un orc sur une wyverne pâle, et bientôt m’envolai de nouveau. Le froid frappa mes plaies tout juste refermées, et je sentais que ma mâchoire allait s’orner d’un bleu, merci à Elvyr. En fait, je me sentais terriblement redevable à son encontre ; il allait falloir que je trouve un moyen de lui rendre la pareille, absolument.
Je me souvins tout à coup qu’au Tournoi d’Argent m’attendait peut-être Luntra Sourcesprit, si elle avait reçu la lettre de Tylna… Etait-ce une Voleuse ? J’étais folle d’impatience.
Bientôt, sous nos montures se dessinèrent les contours de bâtiments solides et de terrains d’entraînement. Sans doute moins fréquenté que lors de la croisade contre le Roi-Liche, l’endroit restait un repère connu, et il était loin d’être dépeuplé. Reveli partit remercier les croisés, et Tylna me regarda descendre en vacillant.
-Désolée ma grande, je suis un peu fatiguée, me lança-t-elle en s’étirant. Va falloir trouver un autre soigneur pour le moment.
-Non, je veux d’abord voir Luntra, insistai-je en me ressaisissant comme je le pouvais. Claria aussi doit être épuisée en plus, ça vous laissera le temps de vous remettre de tout ça.
J’errai un instant avant de me décider à demander à l’orc m’ayant transportée où je pourrais trouver la destinataire du message ; il m’indiqua de la main un bâtiment où j’entrai prudemment.
Il n’y avait pas foule à l’intérieur, essentiellement de petits groupes discutant à voix basse et buvant des boissons chaudes. Comment faire ? Crier son nom ? Mal à l’aise, hésitante, je ne m’y résolvais pas.
-Alors, Melrenna, me glissa soudain la voix de Mordaelan, tu la trouves ta correspondante ?
-Je ne sais même pas si elle est venue, soupirai-je.
- LUNTRA SOURCESPRIT EST DEMANDÉE À L’ENTRÉE ! cria-t-il.
Les conversations s’interrompirent, toutes les têtes se tournèrent vers nous. Une orque, au fond de la salle, se leva.
-Merci, Mor, grinçai-je.
-Pas de quoi, chérie.
Il me tapota l’épaule et ressortit. Je m’approchai de l’orque, qui me dévisagea.
-Tu es Melrenna Sinelorn ? demanda-t-elle calmement.
-Oui. Navrée pour mon camarade…
-Ce n’est rien.
Je m’assis face à elle en la dévisageant. Elle avait des yeux d’un bleu intense, et une chevelure châtain bizarrement tressée. Plusieurs bijoux tribaux ornaient sa peau verte, mais sa tenue ne cadrait décidément pas à l’idée que je m’en faisais…
-Je ne suis pas Voleuse, dit-elle en souriant brièvement. Je suis Chamane. Lindhe, la Démoniste, a contacté mon père il y a plusieurs mois. Il fait partie de la Main Brisée, mais préfère rester discret.
-Je vois… Merci de vous êtres déplacée.
La Main Brisée ? J’en avais peu entendu parler, et sentis la déception marquer mon visage en comprenant que je ne pourrais pas encore entamer de formation de suite.
-Si tu es sûre de toi, une personne m’a accompagnée. Elle pourra parler avec toi et évaluer si tu peux embrasser la carrière de ton choix. Si tu fais bonne impression, un petit voyage s’imposera pour rencontrer ton maître.
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