Azeroth Adventurers' Chronicles
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Site consacré à des écrits basés sur l'univers de World of Warcraft.
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

 

 Chapitre 44 : Du changement dans l’air

Aller en bas 
AuteurMessage
Laedera
Admin
Laedera


Messages : 891
Date d'inscription : 02/07/2013
Age : 27
Localisation : MadCatt#2769 - En Angleterre, how do you do?

Feuille de personnage
Race: Hybride
Classe: Voleuse
Occupations: Apprend à faire des jeux vidéos! (soon)

Chapitre 44 : Du changement dans l’air Empty
MessageSujet: Chapitre 44 : Du changement dans l’air   Chapitre 44 : Du changement dans l’air EmptyMer 25 Nov - 12:07

[Pdv M] –Melrenna.
Je tournai la tête, alertée. C’était Lillenta qui venait vers moi, et je fronçai le nez un instant. Ses yeux argentés semblaient un peu trop brillants…
-Tu veux récupérer ton couteau ? demandai-je en lui tendant l’arme encore poisseuse.
Elle baissa les yeux sur son couteau de chasse, puis secoua négativement la tête. Je l’observai un instant. Elle restait droite, digne, mais ses épaules étaient affaissées. Tempête émit un long gémissement, trahissant les émotions de sa maîtresse, comme souvent. Elle souffrait donc bel et bien. Je ne savais pas quoi dire.
-Qu’est-ce qui… Quelqu’un a été blessé… ?
-Non, enfin, rien de grave, dit-elle d’une voix qui se brisa à la fin.
Elle ébaucha quand même un léger sourire. Avait-elle toujours eu cet équilibre, cette façon de garder quoi qu’il arrive une part de calme que rien ne peut vous arracher ? Mon regard se porta sur la silhouette de mon frère d’armes, plus loin, avec qui elle venait visiblement de parler… Je fronçai les sourcils.
-Il… commençai-je.
-Non, Melrenna. Ça va aller. C’est entre Elvyr et moi.
Elle inspira à fond et regarda de nouveau le couteau de chasse.
-Garde-le, va.
-Quoi ? m’exclamai-je.
-Il va falloir l’arranger un peu, il n’est pas bien adapté à toi pour le moment, mais crois-moi, la lame est bonne. Enfin, si tu n’en veux pas, je comprendrais bien sûr.
Je regardai l’arme encore une fois, effleurai le métal. Le manche était gravé de décorations complexes, par-delà les bandes de cuir solides et la plume ornée qui l’entouraient. Je regardai l’elfe de la nuit, de nouveau son couteau, répétai le manège, ce qui la fit sourire plus franchement.
-Puisque j’imagine que je ne peux pas emmener Tempête, déclarai-je finalement avec un rire dans la voix, je prends.
-Non, je confirme, tu ne peux pas, assura-t-elle en retrouvant un regard plus pétillant. Puisses-tu suivre ton propre chemin, Mel.
Je la saluai respectueusement d’un signe de tête, puis elle s’éloigna. J’irais chercher Iriveni après avoir revu les autres…
-Tu comptais partir comme une voleuse ? lança la voix de Lanval sur ma droite.
Le worgen, l’air fier de sa blague stupide, me sourit sans sarcasme. Il était en train de bander lui-même sa cuisse, qui avait été touchée par une lame de ce que j’en voyais. Je n’eus pas le temps de lui répondre qu’une petite main me tapota la hanche.
-Hep, lança Shalé. On va rentrer à Acherus, Elvyr nous rejoindra. On emmène le corps de Mak’tor.
Sa voix étrange était peu enjouée. J’eus un frisson en me rappelant du Chevalier de la Mort qui me fonçait dessus.
-Faites attention avec Galeo, recommandai-je inutilement. Et… je ne l’ai pas dit, mais je suis navrée pour Reveli. Vraiment. C’était quelqu’un de bien, et j’ai été heureuse de la croiser.
-Elle va nous manquer, murmura Shalé avant de reprendre un peu contenance. Mais bon, on se faisait pas d’illusions… Allez, à la revoyure ! Galeo, ici !
L’elfe de sang plus loin, surveillé du coin de l’œil par ses frères et sœurs d’armes, tremblait toujours, parlant rapidement et à voix basse, le regard fou. Je grimaçai. Enfin, Shalé ouvrit sans difficulté un portail que passèrent les morts-vivants.
Lanval parlait avec Lædera à présent. Je leur fis un petit signe, n’osai pas aller déranger Darkena et Orionax. Je me dirigeai finalement vers Genshan, qui m’adressa un signe de tête.
-Je vais partir avec Iriveni, annonçai-je. Merci pour tout, Genshan. Vraiment.
-N’hésite pas à faire appel à nous au besoin, me répondit le Marche-Soleil. Même si je pense que nous ne tarderons pas trop à nous revoir.
J’acquiesçai, souris un peu à Viulia. La draeneï semblait encore plus secouée que moi par tout ce qui était arrivé. Pour finir, j’avisai Luntra et Reg’jin. La chamane m’adressa un sourire énigmatique. Nul doute que je la reverrais très rapidement aux côtés des rebelles dont Iriveni parlait, et de même pour Tylna, qui prenait un peu de repos à côté d’eux.
-Tu t’en vas pas sans m’embrasser quand même, chérie ? ricana une voix dans mon dos.
-Rien que pour t’embêter, tiens, grommelai-je en me retournant vers Mordaelan.
Je me penchai et effleurai quand même la joue encore en place du mort-vivant d’un baiser, qui bondit en l’air en poussant un hurlement de joie, avant d’enfin sentir Elvyr approcher. Une dernière fois, je le pris dans mes bras, quelques secondes ; puis j’inspirai à fond et reculai d’un pas.
-Merci, Elvyr. J’espère que la Main Brisée me laissera te voir quand même de temps en temps.
-Evidemment. On se reverra, Melrenna.
-J’y compte bien.

[Pdv E] Je m’étais mis en route avec les derniers Chevaliers, accompagné par Lædera après qu’elle eut parlé un peu avec Lanval. Elle ne parut pas tellement affectée par l’ambiance sinistre d’Acherus pendant que j’allais voir Mograine pour lui rendre compte de la fin de cette affaire. Le Généralissime, après avoir appris que le Vortex avait failli éradiquer nombre de ses Chevaliers, était bien content que nous ayons pu le détruire.
Le fait que Zendaren et sa compagne worgen morte-vivante étaient en liberté le préoccupait, mais il m’assura qu’ils allaient partir à leur recherche pour s’assurer qu’ils ne prépareraient pas un autre mauvais coup. C’était un peu gênant à entendre vu que Leindhe était avec le duo.
Une fois la réunion terminée, j’eus enfin la possibilité et la permission d’aller où je voulais librement. Plus personne à pourchasser, plus de Reine Banshee à satisfaire, c’était un grand soulagement. Ma sœur et moi nous dépêchâmes d’attraper un griffon d’Acherus pour descendre vers la Chapelle d’Espoir de Lumière, où nous allions y attendre nos camarades. Ils n’étaient pas encore arrivés, mais avec mon proto-drake ce ne serait qu’une question de temps.
- Tu vas répondre à l’appel d’Iriveni ? demanda Lædera pour passer le temps.
- Je crois que oui, acquiesçai-je. Je n’ai rien de mieux à faire pour le moment. Et toi ?
- Peut-être. Je pense faire un passage en Pandarie avant. Genshan m’a parlé des bassins qui rendent la vie là-bas, et je veux savoir s’ils peuvent te rendre la tienne, et par quel moyen.
- Bah, si tu veux. Fais juste attention à toi.
- Oh ! Je suis capable de faire des expériences sans m’envoyer dans le Néant Distordu ou me tuer ! Et puis je ne serai pas seule. Lanval voudra surement venir, et Genshan m’aidera peut-être un peu sur le terrain... enfin il faut voir s’il préfère partir en campagne contre Garrosh en priorité.
- Je voulais dire que ce genre de recherches peut attirer de mauvaises attentions. Évidemment que je te fais confiance pour ne pas trébucher deux fois sur la même pierre.
Finalement, j’aperçu enfin mon dragon plonger du ciel, transportant mes camarades sur son dos. Greiskar atterrit brutalement sur les pavés de la ville, grognant d’appréciation en me revoyant. Genshan descendit à terre, aidant Viulia au passage pendant que Mordaelan allait à notre rencontre comme un grand.
- Yop, on a deux passagers en extra, annonça-t-il en pointant Lanval et Ayna.
J’écarquillai les yeux en voyant la demi-elfe me faire un signe avec un grand sourire. Elle n’allait décidément pas me lâcher celle-là... On dirait que Lanval avait compris qu’elle était très intéressée par moi, vu comment il la regardait.
- Elle n’avait nulle part où aller, m’expliqua Genshan. Je pense que ce serait une erreur de l’abandonner toute seule.
- Je comprends, répondis-je.
- Tu es d’accord pour que je voyage avec vous ? demanda-t-elle tout enjouée.
- Je préfère ça que de te retrouver encore dans je ne sais quelle secte de cultistes tarés. Et je n’aurais jamais imaginé dire ça un jour, mais je crois que Mordaelan aura une bien meilleure influence sur toi, avec sa fameuse philosophie...
Le mort-vivant me fit un clin d’œil à cette remarque. Lui et Ayna s’entendaient déjà bien vu leurs caractères très semblables, alors il pourrait avec un peu de chance la pousser à utiliser ses pouvoirs pour le bon côté... Je me pris même à espérer qu’il lui ferait préférer la démonologie à la nécromancie, afin qu’elle abandonne l’héritage sinistre de son père.
- Heureusement qu’il y a Genshan pour relever un peu le niveau spirituel ici, commenta Viulia en haussant les épaules.
- Oh Viulia, tu sais bien que tu es la plus brillante de nous, répondit le Marche-Soleil avec un sourire.
- Ouais, c’est ça, faîtes-nous donc des bébés mi-chèvre mi-vache paladins avant qu’on vous surpasse en nombre avec nos adeptes de la magie noire ! s’esclaffa Mordaelan. Non mais, plus sérieusement, c’est quand que vous vous y mettez, on attend que ça depuis des années !
Au final, le mort-vivant se retrouva pourchassé par la draenei avec son arbalète dégainée, pendant que le tauren grommelait en regardant son camarade courir partout en ricanant comme un fou. J’étais légèrement amusé par la situation, mais j’espérais quand même que les deux n’allaient pas réduire notre démoniste en charpie pour de vrai. Ayna, Lædera et Lanval s’esclaffaient tous de bon coeur face au spectacle.
- C’est une bonne chose que tu aies des amis pareils, dit Lædera. Je suis vraiment contente.
- J’ai aussi la chance d’avoir une sœur formidable, murmurai-je en souriant.
Je me demandais où est-ce que Melrenna, son mentor et la pandarène étaient à présent.

[Pdv Ex] Miyon réapparut de l’ombre devant Iriveni et Melrenna, et montra une direction d’une griffe sans dire un mot. La réprouvée la remercia d’un simple hochement de tête, satisfaite et appréciative des qualités de la pandarène.
- Restez ici, murmura-t-elle à ses deux camarades. Je vais avoir besoin d’être seule pour cette tâche.
Elle préférait que Melrenna ne puisse pas assister à la conversation qui allait suivre, et que Miyon soit là pour la faire rester à leur poste jusqu’à son retour. La jeune elfe de sang était une recrue très prometteuse et intéressante pour la Main Brisée. Elle lui rappelait un peu Venoxia, quelque part, même s’il y avait malgré tout une différence marquée entre les deux femmes. Mel était encore un peu trop attachée au royaume des réprouvés exclusivement, plutôt qu’à la Horde, et elle ne voulait pas lui instiller de la méfiance si elle négociait avec Zendaren juste en face d’elle.
Souple et silencieuse, Iriveni avança comme un félin dans l’obscurité du sous-bois jusqu’à voir la faible lumière du feu de camp des trois fugitifs. Zendaren discutait avec Leindhe, sa nouvelle élève, qui était quelque peu tendue et lançait de temps à autres des regards sur Sanglune (dans sa forme de worgen), laquelle faisait le guet. Ce qui était surprenant, c’était la présence du troll sorcier-docteur, Zul’tjar, qui avait apparemment retrouvé le trio et faisait partie pour de bon de leur groupe. À quelques pas de leur position, la voleuse abandonna son camouflage pour avancer tranquillement vers le groupe.
- Bonsoir, dit-elle avec un ton amical.
- Que faîtes vous ici ? gronda Sanglune en empoignant son arme. Les autres sont avec vous ?
- Je suis venue seule. Zendaren Purgemort, je souhaiterais avoir une petite discussion calme avec vous, à propos des derniers événements.
- Vous n’avez même pas envie d’essayer de m’assassiner ? fit le mort-vivant avec un faible rire. C’est nouveau. Intéressant... Je suis à l’écoute.
La réprouvée alla s’asseoir en face de lui derrière le feu, le regardant droit dans les yeux avec un peu plus de sérieux tout à coup.
- Je comprends pourquoi vous avez fait tout cela, aussi détestable les moyens auxquels vous avez eu recours étaient... ce qui est dire, compte tenu de mes propres méthodes. Vous avez des raisons qui sont fort nobles et inhabituelles pour un mort-vivant qui a survécu à l’esclavage du Fléau et est capable de se fondre dans les milieux les plus noirs pour frapper au point le plus sensible... tel un voleur caché sous la robe d’un prêtre. Cependant, vous savez que cette guerre généralisée contre les réprouvés doit cesser. Ou plutôt, qu’elle doit être repensée plus attentivement, et l’énergie que vous y dépensez soit redirigée vers un but plus productif.
- Qui sert vos intérêts dans la Horde, j’imagine.
- Perspicace, acquiesça-t-elle avec un petit sourire. Vous n’êtes pas le seul réprouvé à désapprouver les actions de Sylvanas depuis le Cataclysme. Ni vous ni moi ne sommes des cas isolés parmi les réprouvés, d’ailleurs. Ses méthodes dressent bien trop de parallèles gênants entre elle et Arthas. Elle semble même douter de rester dans la Horde, à cause de Garrosh, de certains incidents. Mais j’estime que nous, réprouvés, avons un bien meilleur intérêt à garder des liens forts avec la Horde, qui est la seule faction majeure du monde capable de nous accepter pour ce que nous sommes sans problème... ce qui n’est pas le cas de l’Alliance. Je sais de quoi je parle : nos propres frères vivants nous rejettent, pour avoir succombé à la malédiction qu’ils ont fui pendant que nous sacrifions nos vies pour les leurs.
- Hm... Êtes-vous en train de me dire que certains parmi vous veulent détrôner la Dame Noire ? murmura-t-il.
- Je préfère que nous n’en venions pas à une telle extrémité. Sylvanas est autant un symbole pour nous réprouvés que notre Reine... De plus, nous avons déjà assez de problèmes avec Garrosh pour entrer en conflit avec elle, en tenant compte qu’elle est un bon chef militaire. Et si elle tombait au combat, qui reprendrait le flambeau et permettrait aux pauvres âmes égarées que sont la majorité des réprouvés de se rassembler pour un but commun ?
Iriveni avait bien une idée dans le cas où ce scénario devrait arriver, cependant elle n’en parlerait jamais à qui que ce soit en-dehors de son unité. De plus, cela pouvait très bien n’être qu’un mythe... la personne qu’elle avait en tête pouvait ne plus exister du tout et donc n’être d’aucune utilité dans le futur.
- Et contre qui ou quoi préférez-vous que je dirige mon combat ? relança Zendaren.
- C’est très simple. Combattez les véritables coupables, les responsables de cette perturbation dans l’équilibre naturel que vous voulez défendre. Lorsqu’un baril d’eau fuit, il faut boucher le trou plutôt que de s’acharner contre le flot qui coule en conséquence. Et quant à l’eau perdue, arrachée à son milieu naturel... est-ce de sa faute si le baril a été percé en premier lieu ?
- Je vois où vous voulez en venir, acquiesça-t-il.
- Très bien. Vous êtes quelqu’un de bien et d’honorable, c’est quelque chose que j’apprécie, tant chez mes amis que mes ennemis. Vous seriez plus à votre place dans la Croisade d’Argent, ou un groupe qui s’occupe de combattre les agitateurs du problème mort-vivant, plutôt que dans une secte qui cherche à faire exploser le monde pour la gloire d’un dieu fou ou de Sargeras. Et ça, c’est ce que la Horde combattra jusqu’à la mort. Souvenez vous bien que nous, mort-vivants, ne sommes certes pas vivants, mais nous ne sommes pas pour autant morts. Nous avons notre place dans ce monde, et les réprouvés ont la leur dans la Horde... et quiconque s’en prend à un membre devra subir le courroux des autres.
Iriveni quitta le campement des trois fugitifs, espérant que Zendaren cesserait de causer des problèmes pour les réprouvés, vu que la Horde lui tomberait dessus une fois de plus. Elle était soucieuse cependant de l’impact que risquait d’avoir la découverte de ces dissidents orcs qui avaient comploté pour utiliser ce Vortex contre des alliés de la Horde... Sylvanas n’allait pas apprécier, même si l’affaire risquait d’être étouffée par la suite pour ne pas créer plus de dissension dans leur camp.
Rien que pour ça, il aurait pu subir la vindicte de la Main Brisée, mais Jin’teran lui avait suggéré de lui offrir une chance de rester en vie, avec un avertissement clair. Pour lui, il pourrait servir la Horde dans le futur, si une crise avec Sylvanas devait véritablement éclater. Iriveni faisait confiance à son chef, et cette fois-ci ne changeait pas d’habitude ; elle avait elle-même vu que Zendaren était quelqu’un d’intelligent et de raisonnable.
La morte-vivante retrouva vite Melrenna et Miyon, qui n’avaient pas l’air d’avoir bougé entre-temps.
- C’est bon ? lança Miyon. On va voir votre chef maintenant ?
- Un petit détour en Pandarie, avant cela, dit Iriveni. Il y a quelques camarades que je dois aller revoir... L’heure est propice pour distribuer quelques invitations à rejoindre la Révolution.
Revenir en haut Aller en bas
 
Chapitre 44 : Du changement dans l’air
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Azeroth Adventurers' Chronicles :: Les Écrits :: Les Manuscrits :: Manuscrit II - Les Âmes Brisées-
Sauter vers: